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L'opérateur japonais Chubu Electric annonce, lundi 9 mai 2011, la suspension des activités de la centrale nucléaire de Hamakoa, située dans la préfecture de Shizuoka, le temps d'assurer une meilleure sécurité contre les risques sismiques. Cette fermeture fait suite à la demande du Premier ministre, Naoto Kan, vendredi 6 mai, au nom de « la sécurité et du bien-être de la population ». La centrale de Hamaoka, située à 200 kilomètres à l'ouest de Tokyo, se trouve près de l'épicentre du séisme dit du « Tokaï », un séisme de très forte magnitude attendu dans cette région dans les prochaines années.
« La Japon va mettre en place un programme de surveillance de l'environnement et de réduction de la contamination pour permettre le retour des résidents évacués. Des mesures de radioactivité sont maintenant effectuées dans 54 villes de 40 préfectures. À l'extérieur du site accidenté, la décroissance des débits de dose mesurés dans l'environnement continue globalement. » C'est ce qu'indique l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire française), mercredi 20 avril 2011, à propos de l'accident nucléaire de la centrale nucléaire de Fukushima, qui a fait suite au séisme et au tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars.
« L'Autorité de sûreté nucléaire japonaise (Nisa) a reclassé l'accident affectant les réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima, considéré comme un seul événement, du niveau 5 au niveau 7 sur l'échelle Ines », confirment l'AIEA (Agence internationale pour l'énergie atomique) et l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire française), mardi 12 avril 2011. Le séisme et le tsunami qui ont provoqué des accidents nucléaires sur le site de Fukushima, qui compte 6 réacteurs, se sont déroulés le 11 mars. « Ce classement a été établi sur la base de l'estimation de l'activité totale rejetée à l'atmosphère (de l'ordre d'une centaine de milliers de térabecquerels). Sur cette base, la Nisa estime que le rejet radioactif à l'atmosphère s'élève à environ 10 % de l'activité totale rejetée en 1986 lors de l'accident de Tchernobyl (de l'ordre du million de térabecquerels) ». « Le niveau 7 est le niveau maximum sur l'échelle Ines, échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques. Il s'applique à un rejet dans l'environnement correspondant à une activité équivalente au rejet à l'atmosphère de plusieurs dizaines de milliers de Térabecquerels d'iode 131 », rappelle l'ASN.