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Le conseil d'administration de l'OPH (office public de l'habitat) 93 a reconduit, lundi 9 mai 2011, Stéphane Troussel à la présidence de l'office, fonction qu'il occupe depuis novembre 2009. Également premier vice-président (PS) du conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel affiche « sa détermination à poursuivre l'amélioration de la qualité du service fourni aux locataires par le biais notamment du programme de 600 millions d'euros de rénovation urbaine qui concerne quatorze chantiers de l'office et des réhabilitations engagées ». Il rappelle aussi « l'importance de construire du logement social de qualité répondant aux enjeux environnementaux et de développer également l'accession sociale à la propriété (1) ». Présent dans 25 communes de Seine-Saint-Denis, l'OPH 93 qui compte 580 collaborateurs gère un patrimoine avoisinant les 23 000 logements locatifs.
« En juin 2010, sur les 1 512 halls que compte le patrimoine de l'office [public de l'habitat de Seine-Saint-Denis], 1 265 halls soit 83,66 % ne font l'objet d'aucune occupation, 129 halls sont occupés de manière occasionnelle, soit 8,47 % des halls, et 119 halls sont occupés quotidiennement à cause du trafic de stupéfiants soit 7,87 %. » C'est ce qu'indique une étude sur son parc que vient de rendre publique l'OPH de Seine-Saint-Denis. « Ces occupations dans 16 % des halls nous préoccupent grandement car elles constituent des troubles graves à la tranquillité et posent dans les sites les plus durs de lourds problèmes de sécurité », affirme à AEF Habitat et Urbanisme, vendredi 19 novembre 2010, Stéphane Troussel, le président de l'OPH depuis un an. « Pour les contrer, le bureau de l'office a adopté lors de son dernier bureau, le 9 novembre dernier, une série de mesures concrètes », ajoute-t-il. Le président de l'OPH a également sollicité un rendez-vous auprès du préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, pour lui demander « de faire évacuer les halls occupés » et de « réfléchir à des réponses durables à apporter aux problèmes d'insécurité dans les immeubles ».
« Le mode de calcul de la taxe sur les organismes HLM adopté par la commission des Finances de l'Assemblée nationale va aggraver la ponction sur les organismes engagés dans un important programme de rénovation urbaine, comme l'Office de Seine-Saint-Denis. » C'est ce qu'affirme à AEF Habitat et Urbanisme, vendredi 29 octobre 2010, Stéphane Troussel, président de l'OPH (Office public de l'habitat) de Seine-Saint-Denis, en réaction à l'adoption mercredi d'un amendement au PLF (projet de loi de finances) pour 2011 qui supprime l'assujettissement des organismes HLM à la CRL (Contribution sur les revenus locatifs) pour la remplacer par un élargissement du prélèvement sur les « dodus dormants » institué (AEF Habitat et Urbanisme n°256982). « L'indicateur retenu pour calculer ce prélèvement est catastrophique pour un organisme comme le mien puisqu'il ferait passer la ponction de 2 millions d'euros, soit près de 100 euros par locataire et par an, à plus de 10 millions d'euros, soit plus de 500 euros par locataire et par an », dénonce Stéphane Troussel qui parle d'un « scandale ». Le conseil d'administration de l'OPH a d'ailleurs voté jeudi une motion condamnant la ponction.
Plafonner le montant des ressources permettant d'accéder au PTZ + (prêt à taux zéro) plutôt que taxer les loyers HLM. C'est la solution proposée, lundi 25 octobre 2010, par six présidents d'OPH (offices publics de l'habitat) franciliens pour remplacer le prélèvement de 340 millions d'euros sur les bailleurs sociaux annoncé par le gouvernement et auquel ils s'opposent (1). Signataires d'un appel commun contre cette ponction (AEF Habitat et Urbanisme n°257318), ils suggèrent que « le PTZ + [prévu pour être] accordé sans plafond de ressources, ne soit plus octroyé aux ménages ayant un revenu supérieur à 36 000 euros bruts par unité de consommation (2), ce qui entraînera une économie sur le budget de l'État de 400 millions d'euros ». « Nous proposons donc que ces 400 millions viennent se substituer aux 340 millions prélevés sur les organismes de logements sociaux », ajoutent-ils. Cette disposition serait intégrée au PLF (projet de loi de finances) pour 2011 par le biais d'un amendement au texte, dont l'examen se déroule en ce moment au Parlement.
« Nous, présidents d'Offices publics départementaux de l'habitat d'Île-de-France, nous opposons à la taxe d'un milliard d'euros, en trois ans, que le gouvernement veut mettre en place sur les loyers des organismes HLM. » C'est ainsi que débute l'appel que vont lancer, lundi 25 octobre 2010 au cours d'une conférence de presse, six présidents d'OPH franciliens, à savoir Jean-Jacques Bridey pour Valophis (OPH du Val-de-Marne), Étienne Chaufour pour l'Opievoy (OPH interdépartemental de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines), Jean-Yves Mano pour Paris Habitat OPH, Carlos da Silva pour Vivr'Essonne (OPDH d'Essonne), Maud Tallet pour l'OPHD de Seine-et-Marne et Stéphane Troussel pour l'OPHD de Seine-Saint-Denis. Estimant cette ponction à « près de 133 millions d'euros pour les bailleurs franciliens », ils appellent les autres présidents d'OPH de la région et les élus des collectivités correspondantes à « refuser de signer en l'état les CUS (conventions d'utilité sociale) » et à « faire adopter par les conseils d'administration des OPH des motions opposées à cette mesure ».
Les présidents des OPH (Offices publics de l'habitat) de Seine-Saint-Denis appellent à la « mobilisation générale contre une nouvelle taxe sur les loyers HLM ». C'est ce qu'indiquent, vendredi 24 septembre 2010, Stéphane Peu, président de Plaine Commune Habitat, et Stéphane Troussel, président de l'OPH 93, lors de la présentation d'une déclaration commune signée au total par 12 présidents d'offices HLM (1). Ces derniers s'opposent au prélèvement de 340 millions d'euros annoncé, en juillet dernier, par Benoist Apparu, le secrétaire d'État au Logement et à l'Urbanisme (AEF Habitat et Urbanisme n°264324), en parallèle à la « réduction drastique » des aides à la pierre, dénoncée par les bailleurs. « Notre opposition s'inscrit dans la mobilisation nationale contre ces mesures relayée par l'USH (Union sociale pour l'habitat) (AEF Habitat et Urbanisme n°260023). De fait, exceptionnellement une seule motion, condamnant cette taxe, sera soumise au vote la semaine prochaine lors du 71e Congrès du Mouvement HLM [qui aura lieu du 28 au 30 septembre à Strasbourg] afin de montrer l'opposition unanime à cette mesure », affirme Stéphane Peu.
600 attributions de logements par an pour près de 55 000 demandeurs uniques identifiés : Stéphane Troussel, vice-président (PS) du conseil général de Seine Saint Denis et nouveau président de l'OPH 93 (Office public de l'habitat de Seine-Saint-Denis), revient pour AEF Habitat et Urbanisme sur la situation tendue en matière de logement social dans le département dont il est l'élu (1). Selon lui, le PNRU (Programme national de rénovation urbaine) a apporté « un peu d'air frais » à un moment où les organismes n'avaient plus les moyens d'investir pour réhabiliter les immeubles les plus anciens. Il déplore toutefois « le retard pris » par la plupart des opérations de renouvellement et les tensions que cela provoque dans certains quartiers. Face à ces difficultés, le président de l'OPH 93 veut travailler sur la qualité du service rendu aux locataires. Il prévoit aussi la réalisation d'un audit de tranquillité publique afin de voir ce que l'organisme peut faire en lien avec les collectivités pour réduire les tensions et les incivilités dans certains quartiers.