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Un « bouclier dépendance » permettant de limiter le reste à charge des familles au delà d'un certain seuil de dépenses, financé notamment par la suppression de niches fiscales, l'alignement de la CSG des retraités imposables sur celle des actifs et le développement d'une politique de maintien à domicile (moins coûteux que l'hébergement en institution) : c'est le « nouveau schéma de financement de la dépendance » qu'a proposé l'UFC - Que choisir à Bertrand Fragonard, animateur de l'un des quatre groupes de travail sur la dépendance mis en place par le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale. L'Association de consommateurs rend publiques ses propositions, mercredi 11 mai 2011.
« Un certain nombre de professionnels libéraux proposent la création d'un réseau de bénévoles, constitués de jeunes retraités, pour accueillir, informer, accompagner les personnes dépendantes et leurs familles », déclare à AEF l'avocat David Gordon-Krief, président de l'Unapl, qui préside la commission sur la dépendance au sein du CESE (AEF n°249088). David Gordon-Krief s'exprimait à l'issue de la rencontre qui s'est déroulée lundi 9 mai 2011 à Nantes entre Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, et l'Unapl (Union nationale des professions libérales). Cette rencontre était organisée en amont du premier débat interrégional sur la dépendance, qui s'est tenu lundi après-midi à Nantes, sur le thème « société et vieillissement ».
« Le recours sur succession peut être une mesure juste et acceptée dès lors que la solidarité, payée par l'impôt, s'exerce sur un périmètre important et que les petits héritages et les classes moyennes populaires en sont à peu près exonérées ». C'est ce qu'estime le député socialiste Arnaud Montebourg (SRC, Saône-et-Loire) invité par l'Institut Silverlife, jeudi 5 mai 2011, à venir exposer sa vision du cinquième risque et son expérience de président du conseil général de Saône-et-Loire. Arnaud Montebourg estime qu'en matière de prise en charge de la perte d'autonomie « les solutions imaginées il y a dix ans avec la création de l'APA ne sont plus adaptées ». Il rappelle qu'il fait partie des présidents de conseils généraux qui ont décidé de porter la question de la répartition inégale des charges entre les conseils généraux et l'État sur le financement des allocations de solidarité (APA, PCH et RSA) devant le Conseil constitutionnel, via la procédure d'une QPC (AEF n°242712).
« Une étude de plusieurs modèles d'allocation de ressources, à la fois pour les services [d'aide à domicile] autorisés et agréés, sera lancée, après consultation du secteur, de l'Assemblée des départements de France et des caisses de sécurité sociale. Sur la base des résultats de cette étude, une réforme de l'allocation des ressources sera engagée et devrait aboutir dans le courant de l'année 2012 ». C'est ce qu'indique la DGCS dans un communiqué publié jeudi 28 avril 2011 au lendemain d'une « réunion de travail » organisée à la demande de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, avec les principales fédérations représentatives des services d'aide au domicile de personnes âgées, sous la présidence de la directrice générale de la cohésion sociale, Sabine Fourcade, et en présence de représentants de la CNSA. Cette réunion fait suite à plusieurs conférences de presse organisées par les principales fédérations d'aide à domicile regroupées au sein d'un « collectif de l'aide et des soins à domicile » pour alerter le public et les pouvoirs publics sur les difficultés financières rencontrées par un secteur dont l'essentiel des financements est assuré par les départements.
« Des sous, des sous, des sous ! » a réclamé la député socialiste honoraire du Nord, Denise Cacheux à Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale au cours de la séance de questions-réponses qui clôturait le débat interdépartemental sur la dépendance organisé à Lille, le 27 avril 2011, par la préfecture de région et l'Agence régionale de santé, dirigée par Daniel Lenoir. À plusieurs reprises les représentants d'associations et responsables d'établissements, tout en se disant conscients des difficultés à venir en matière de prise en charge des personnes en perte d'autonomie, ont également expliqué à la représentante de l'État qu'ils sont aux prises avec des difficultés immédiates liées à une rigueur budgétaire dont il est peu probable qu'elle se démente dans la prochaine loi de finances. Cette situation est particulièrement tendue dans la région Nord-Pas-de-Calais et plus spécialement dans le Nord qui souffre d'indicateurs de santé défavorables.