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Un « dialogue singulier ». C'est ainsi qu'Axel Kahn, président de l'université Paris-Descartes, définit les entretiens entre lui et Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui figurent dans l'ouvrage « Controverses », paru le 5 mai 2011 aux éditions Nil (1). Les deux interlocuteurs échangent leurs points de vue, pas toujours concordants, sur l'enseignement supérieur, le monde universitaire et la recherche (2). Le livre se découpe en cinq chapitres : « deux parcours que presque tout oppose », « deux conceptions du monde, une même université », « quelles réformes pour réconcilier société et université », « comment l'université peut-elle façonner l'avenir ? » et « un monde meilleur peut-il advenir sans projet ».
« Je n'ai pas besoin de défendre le crédit impôt recherche », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat, où elle est auditionnée le 2 novembre 2010. « On est passé de 34 à 51 projets d'investissements étrangers en France », poursuit-elle, notant que « le nombre d'entreprises recrutant des jeunes docteurs a doublé en deux ans ». Pour la ministre, « stabiliser le mécanisme est affaire de confiance pour les investisseurs ». « Les députés n'ont procédé qu'à des ajustements raisonnables, en vue d'empêcher les abus – même si je n'étais pas favorable à ce qu'on amende la loi », ajoute-t-elle (AEF n°257477). Elle admet qu' « il faut mieux contrôler la rémunération des cabinets de conseil pro-CIR » et indique que « le gouvernement fournira des chiffres sur les créations de filiales afin que celles-ci ne soient pas destinées à bénéficier trois fois du CIR. »
« Je vous supplie de ne pas toucher à la simplicité du crédit d'impôt recherche », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 13 juillet 2010, lors de son audition par la Mec (mission d'évaluation et de contrôle) de l'Assemblée nationale. La ministre se dit « hostile » à deux des « propositions prioritaires » du rapport rendu public le 30 juin 2010 par les députés Alain Claeys (SRC, Vienne), Jean-Pierre Gorges (UMP, Eure-et-Loir) et Pierre Lasbordes (UMP, Essonne) : « abaisser le forfait des dépenses de fonctionnement de 75 % à 33 % [des dépenses de personnel] et calculer le plafond de 100 millions d'euros de dépenses [de R&D] à l'échelle de la maison mère et non plus à l'échelle de chaque filiale » (AEF n°264725). Valérie Pécresse poursuit : « Je comprends votre préoccupation mais sachez que selon les chiffres de mon ministère, les dépenses de fonctionnement liées à un chercheur sont équivalentes à 70 %, bien loin des 33 % que vous proposez ». La ministre indique également que le PLF 2011 n'apportera pas de « modifications » au CIR car il s'agirait d'un « contre signal » apporté à un dispositif qui a besoin de « stabilité ».
« Les entreprises ne le savent pas encore, mais elles ont besoin de nos docteurs », déclare Axel Kahn, le président de l'université Paris-Descartes (Paris-V), mardi 12 mai 2009, à l'occasion du troisième petit déjeuner université-entreprises, organisé par la Mue (mission université entreprises) (L'AEF n°304158), en collaboration avec le Medef d'Île-de-France. Intitulée « Docteurs en entreprise : un atout pour l'innovation et la compétitivité », cette table ronde s'est déroulée devant une quarantaine de personnes.