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« À quand une vraie formation continue pour les chefs d'établissement ? S'il y a un combat syndical à mener, il est peut-être là, car on ne naît pas chef d'établissement. On le devient. » C'est ce que déclare à AEF Jacques Pequignot, secrétaire académique du SNPDEN, à Besançon à l'issue du « séminaire de réflexion » qu'il organise vendredi 6 mai 2011 en Franche-Comté. L'événement vise à faire le point sur les missions qui incombent aujourd'hui aux chefs d'établissement et à leurs adjoints, sur les réalités du fonctionnement au quotidien et sur les évolutions à envisager. Il réunit à l'IUFM Montjoux, à Besançon, 135 participants venus des académies de Dijon, de Besançon et de Lyon.
« Ce n'est pas le rôle des parents de passer des annonces de recrutement. En revanche, j'ai demandé aux proviseurs qu'ils le fassent et qu'ils se mettent en contact avec Pôle emploi », déclare Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative dans un entretien accordé au Figaro, lundi 4 avril 2011. « Ce n'est pas en recrutant davantage de titulaires remplaçants que ça marchera mieux. Les vacataires, étudiants ou jeunes retraités peuvent très bien remplir ce rôle », poursuit-il, formant le vœu que le système de remplacement « s'assouplisse ».
« Le problème numéro 1 aujourd'hui est d'assurer les enseignements obligatoires dans des conditions décentes. S'il y avait une seule ligne à tenir dans la circulaire de rentrée, ce serait celle-là », déclare à AEF Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, vendredi 18 mars 2011, au lendemain d'un entretien avec le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Luc Chatel. « Il y a une sorte de décalage entre la réalité dans laquelle on est et le discours [tenu par le ministre] sur l'école, qui fait comme si l'on était il y a dix ou quinze ans en arrière. C'est cette déconnexion qui explique aujourd'hui une certaine irritation au sein des personnels de direction », poursuit Philippe Tournier.
« Très mitigé » : c'est en ces termes que le SNPDEN juge le « panorama du 'profil' des académies dans leur gestion de la rentrée 2011 » et « de la gouvernance du système éducatif dans son ensemble », s'appuyant sur les résultats d'une enquête (1) menée auprès de ses secrétaires académiques du 9 au 16 février 2011. Ainsi, « onze académies préparent la rentrée dans des conditions plutôt positives malgré les circonstances » ; « onze sont dans une situation médiocre ou incertaine, pêchant le plus souvent par le manque de dialogue » et « huit sont dans une situation mauvaise à tous points de vue ». Lors de l'enquête, deux problématiques étaient proposées aux secrétaires académiques : « Les textes de référence sont-ils respectés dans le calcul des dotations ? » et « comment s'organise le dialogue entre autorités académiques et établissements ? ». Au regard de ces deux items, « si les académies étaient notées sur 20 en préparation de rentrée 2011, elles auraient en moyenne 7,9 en 'respect des textes' et 10,9 en 'dialogue' », juge le SNPDEN.
Le bureau national du SNPDEN-Unsa, réuni le 9 février 2011 appelle ses secrétaires académiques à participer aux actions en cours contre les conséquences du budget 2011, et envisage « une action spécifique ». « Ne nous laissons pas faire ! », écrit le syndicat sur son site internet. « Nous avons accompagné de nos votes la réforme du lycée. Aujourd'hui les dotations ne permettent pas de mettre en oeuvre cette réforme en classe de seconde et de première. Nous avons le sentiment d'un marché de dupes », pointe Michel Richard, secrétaire général adjoint du syndicat, joint par AEF, jeudi 10 février 2011.
« Pour faire mieux, les académies sont obligées de regarder l'ensemble de leur fonctionnement, d'observer où on peut améliorer un certain nombre de dispositifs sans mettre en cause l'efficacité du système », déclare Bernard Lejeune, secrétaire général de l'académie de Lyon, lors de la table ronde « Gestion déconcentrée : les académies à la manœuvre. 'Partir des besoins du terrain' : une nouvelle méthode d'élaboration du budget », à l'occasion des deuxièmes « Rendez-vous de l'éducation » d'AEF, organisés au lycée Louis-le-Grand, à Paris, mercredi 26 janvier 2011. Le thème de cette deuxième édition est « Peut-on faire mieux avec moins ? Quelles conséquences sur la qualité du système éducatif ? » Participent également à ce débat Michel Dellacasagrande, ancien directeur des affaires financières du MEN, Jean-Michel Alfandari, secrétaire général de l'académie de Créteil et Jean-Yves Rocca, secrétaire général du syndicat A&I-Unsa.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :