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François Fillon se « félicite » que le Cese (Conseil économique, social et environnemental) « ait demandé à sa section des affaires européennes et internationales de préparer un avis sur les enjeux de la présidence française du G20 » et demande dans un courrier du 9 mai 2011 adressé à Jean-Paul Delevoye, président du Conseil, que l'accent soit mis « plus particulièrement [sur] les priorités sociales de la présidence ». Le Premier ministre souhaite recueillir les conclusions du Conseil « au plus tard pour le début du mois de septembre 2011, afin de pouvoir en tirer toutes les conclusions dans la perspective de la réunion des ministres du Travail et de l'Emploi du G20 des 26 et 27 septembre ».
Le président de la République demande à l'ancien ministre Gilles de Robien d'assurer, « en liaison avec les ministres concernés, la conduite politique des travaux préparatoires » aux rendez-vous du G20 et notamment le sommet de Cannes en novembre 2011, « sur le volet social ». Dans un courrier daté du 4 avril 2011, Nicolas Sarkozy demande à l'actuel délégué gouvernemental au conseil d'administration du BIT (Bureau international du travail) de proposer « toute initiative susceptible d'inscrire des avancées concrètes et durables à l'actif » de la présidence française du G20. De plus, Nicolas Sarkozy invite Gilles de Robien à « porter », en son nom, le message de la France et les priorités de la présidence française « dans le domaine social auprès de nos partenaires membres du G20 mais aussi non-membres ».
« Favoriser l'emploi des jeunes et des plus vulnérables », « parvenir à un meilleur respect des droits sociaux et du travail », « maintenir ou développer des mécanismes de protection sociale » et « favoriser une meilleur coordination entre les différentes organisations internationales » : ce sont les quatre objectifs sociaux que Nicolas Sarkozy assigne à la présidence française du G20, indique l'Élysée, lundi 24 janvier 2011, à l'occasion de la conférence de presse du président de la République, qui lance cette présidence française.
Nicolas Sarkozy « a rappelé sa détermination à placer la dimension sociale de la mondialisation au cœur de la présidence française du G20 », fait savoir l'Élysée, lundi 13 décembre 2010, à l'issue d'une rencontre avec une délégation syndicale composée de leaders d'organisations syndicales internationales et d'organisations de pays membres du G20, dont la France. Le président de la République, en présence de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, et de Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, « a souhaité que le G20 se dote d'un véritable agenda social et rappelé sa volonté de mettre l'accent sur l'emploi et la formation professionnelle » et annonce « qu'un G20 des ministres de l'Emploi se tiendrait sous présidence française, auquel les partenaires sociaux seraient étroitement associés ». La France présidera le G20 durant l'année 2011 et le sommet des chefs d'État et de gouvernement est prévue pour début novembre 2011, à Cannes (Alpes-Maritimes).
« Définir solennellement le travail décent comme un bien public mondial » et « intégrer le droit au travail décent aux règles internationales du commerce ». Ces deux propositions font partie du rapport « De la mondialisation à l'universalisation : une ambition sociale », remis par Christine Boutin à Nicolas Sarkozy jeudi 9 décembre 2010. L'ancienne ministre du Logement a été chargée il y a un an par le président de la République de travailler à l'élaboration « d'une nouvelle régulation sociale de la mondialisation » (AEF n°279580). À l'instar des travaux de l'OIT (Organisation internationale du travail), qui a fait du « travail décent » un de ses objectifs, le rapport Boutin recommande de « résoudre les questions du travail décent et de la rémunération juste du travail ».
« J'appelle à ce que les interventions du FMI (Fonds mondial international), de la Banque mondiale, des banques de développement, du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) soient soumises à (…) une conditionnalité sociale », déclare Nicolas Sarkozy, devant la Conférence internationale du Travail, à Genève, lundi 15 juin 2009. « Il n'est quand même pas normal que le FMI ou la Banque Mondiale viennent au secours d'un pays sans qu'on puisse lui demander de respecter des règles élémentaires en matière d'environnement, de droit du travail ou de santé publique », ajoute le président de la République.
« Nous avons à peu près tous été dans un même sens ; dans le discours de Nicolas Sarkozy [qu'il doit tenir, lundi 15 juin 2009, lors de la Conférence internationale du Travail], il est important d'exprimer la demande de tous les syndicats selon laquelle, dans les règles de commerce mondial, il n'y ait pas que des règles financières ou banquières, mais aussi des contreparties sociales et environnementales », résume François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, au sortir de la réunion entre le président de la République et les dirigeants des six organisations syndicales représentées au Bureau international du travail (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et Unsa), lundi 8 juin 2009. « Le président nous a dit qu'il était plutôt favorable à poser ce problème-là à l'occasion de la rencontre de lundi prochain à l'OIT (Organisation internationale du Travail) », ajoute-t-il. De son côté, la présidence de la République fait savoir que Nicolas Sarkozy, qui était accompagné de Brice Hortefeux, ministre du Travail, « a réaffirmé son ambition de soutenir la voix de l'OIT dans le débat qui s'est ouvert sur la définition d'une nouvelle gouvernance au niveau mondial, afin que la reconnaissance du travail et de la protection sociale soient au cœur des règles qui constitueront, demain, l'armature d'un nouvel ordre mondial ».