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« Depuis une dizaine d'années maintenant, porté notamment par des phénomènes amorcés en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas durant les années 1980, le marché du cannabis européen connaît de profondes transformations », rapporte David Weinberger sociologue à l'Inhesj, dans le premier numéro de « Drogues, enjeux internationaux ». Cette publication de mai 2011 est réalisée par l'OFDT, en partenariat avec le CSFRS. « L'hégémonie de la résine de cannabis importée du Maroc est battue en brèche par l'essor de la demande d'herbe de cannabis, favorisée par le développement de cultures intervenant sur le sol même de l'Europe », ajoute-t-il. La France, traditionnellement consommatrice de résine, n'échappe pas à ce phénomène.
« Nous avons convenu d'un plan d'action afin de renforcer les capacités de chacun des États », annonce le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, mardi 10 mai 2011, au cours de la réunion consacrée à la lutte contre le trafic transatlantique de cocaïne (AEF Sécurité globale n°241442). Cette conférence, organisée dans le cadre de la présidence française du G8, réunit 21 pays, « des pays producteurs, des pays de transit et des pays consommateurs », précise-t-il. Une dizaine d'organisations internationales ou régionales sont aussi présentes, notamment Europol, l'Union Européenne, l'ONUDC, la Banque Mondiale et Interpol. « La cocaïne représente un marché de plus de 70 milliards de dollars. Il n'y avait pas jusqu'ici, à la différence de ce qui se passe en matière de lutte contre le trafic d'héroïne, une attention internationale forte et coordonnée », ajoute-t-il. « Nous sommes confiants que la bonne volonté qui s'est manifestée puisse aboutir dans les meilleurs délais à ce que nous ayons des moyens renforcés pour lutter contre ces trafics », déclare-t-il. Les travaux doivent « faire part au G8, qui se réunit à Deauville, d'un certain nombre de propositions sur le trafic transatlantique de cocaïne ».
« La loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance est trop peu appliquée par les maires, alors qu'elle en faisait les pivots de la lutte contre la drogue », note Mohamed Douhane lors du débat « Les maires entre prévention et répression ? », jeudi 7 avril 2011, dans le cadre de l'atelier « Jeunesse et drogues » aux assises de l'Amif (Association des maires d'Île-de-France). Le commandant de police, membre du bureau national du syndicat Synergie Officiers, signale donc que depuis 2007, « les maires ont le pouvoir de présider des conseils afin de faire de la prévention auprès de familles en difficulté, en proie à la drogue », mais que « beaucoup ne le font pas à cause d'une guerre idéologique entre la droite et la gauche qui l'emporte sur le pragmatisme ».
La naissance de la DRS (division du renseignement et de la stratégie) au sein de l'OCRTIS (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants) « est motivée par le constat qu'il fallait mieux articuler l'opérationnel et la réflexion stratégique » afin de mieux repérer les « tendances émergentes » en matière de trafic de stupéfiants, explique à AEF Sécurité globale Lucas Philippe. L'ancien coordinateur des Gir (groupes d'intervention régionaux), nommé à la tête de cette division depuis l'été 2010, souligne qu'il « était nécessaire de renforcer les liens entre le judiciaire et le renseignement, mais aussi le répressif avec le préventif ». La DRS a donc à faire à des acteurs divers et cherche à « rationaliser les choses, mettre fin à une certaine dilution des travaux » menés sur les stupéfiants. Un groupe de travail a été constitué sur « l'évaluation des menaces » : son rôle est de produire une « étude de référence, qui pourra être notre matrice pour les années à venir ».
Le ministre de la Santé confirme lors du discours prononcé à l'occasion des 50 ans du Sniil réuni en congrès sa "volonté que les partenaires conventionnels puissent ouvrir prochainement des négociations, rapides et ciblées, accompagnant des revalorisations portant sur des actes du quotidien". Affirmant que la profession est "prioritaire" en 2023, François Braun précise avoir demandé au directeur général de la Cnam qu’il ouvre "les discussions sur le sujet". Le ministre aborde aussi la question de la "refondation du métier infirmier" en promettant une approche globale sur les compétences, la formation et les carrières (lire sur AEF info). L’objectif est d’aboutir sur le sujet pour septembre 2024 dans le cadre du chantier de transformation du système de santé. Sur la formation, il indique vouloir "doubler le nombre des Ifsi impliqués dans une cordée de la réussite pour la rentrée 2023".