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« En tant qu'élu, j'aimerais proposer à l'ADF la mise en place de groupes de travail », déclare à AEF Mathieu Hanotin, vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis en charge de l'éducation. « Sur la question du numérique notamment, celle des personnels ATTEE, il faudrait que ces groupes de travail soient l'occasion de partages d'expériences, de tirer des enseignements et une position commune, notamment dans nos rapports avec l'État. Il faut un nouveau pacte entre l'État et les collectivités locales, que la confiance soit restaurée. » Dans une interview réalisée en avril, Mathieu Hanotin revient pour AEF sur la préparation de la rentrée dans le département, les expérimentations qui y sont menées et livre sa vision des ERS et des internats d'excellence.
« Dans le cadre d'un budget plus contraint que les autres années, l'inspection d'académie de Seine-Saint-Denis a de quoi respecter tous les objectifs qu'elle s'est donnés, car l'augmentation du nombre de postes y a été importante ces dernières années », assure à AEF Daniel Auverlot mercredi 6 avril 2011, évoquant la préparation de la rentrée 2011 (AEF n°250795). « En quatre ans, dans le premier degré, 207 postes ont été créés. Alors si cette année, la dotation est négative, je regarde le cumul sur quatre ans, et 207 postes, ce n'est pas rien. Cela permet des objectifs de rentrée ambitieux », renchérit l'inspecteur d'académie. Par ailleurs, concernant les remplacements, l'inspecteur indique que si « les difficultés ne se font pas sentir toute l'année », « tous les congés longs sont remplacés ». « Il ne peut pas y avoir un système ou une entreprise qui s'assure en permanence de la présence de 15 % de personnels en CDI juste pour le cas où il y aurait 15 % de malades », explique-t-il.
« Un statut pour l'école ? Pourquoi vouloir casser quelque chose qui marche ? » interroge Pierre-Yves Jardel, président du groupe de travail éducation de l'AMF, à l'occasion d'une table ronde organisée par la mission commune d'information sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations locales en matière d'éducation sur les leviers d'évolution du système scolaire, tenue mardi 5 avril 2011 au Sénat (AEF n°243910). « Pourquoi vouloir inventer un système avec un directeur, et quatre élus [locaux] dans un CA de treize personnes pour obéir aux injonctions de payer ? On va casser le lien entre les communes et l'école », prévient Pierre-Yves Jardel. Cette table ronde a pour thème « élus et parents, partenaires des équipes éducatives locales », et pose la question de l'association des élus locaux et des parents d'élèves « aux expérimentations menées au sein des établissements scolaires » et celle de l'opportunité « de faire évoluer le statut juridique, le degré d'autonomie et les modes de fonctionnement des écoles et des EPLE ». Voici les échos de cette table ronde :
« La réduction du nombre d'enseignants en zone de montagne aboutit à des regroupements d'écoles et à des transferts de charges pour les conseils généraux », déclare Renée Nicoux, sénatrice socialiste de la Creuse (Limousin) et membre du bureau et du comité directeur de l'Anem lors d'une audition d'élus locaux et de représentants de fédérations de parents d'élèves (1) au Sénat mardi 5 avril 2011, réalisée par la mission commune d'information sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations en matière d'éducation. Cette mission est présidée par Serge Lagauche (Val-de-Marne, Soc) et son rapporteur est Jean-Claude Carle (Haute-Savoie, UMP). Cette audition, deuxième réalisée au Sénat (AEF n°246292), posait la question : « Vers une éducation plus décentralisée ? »
« La construction et la rénovation de 21 collèges, douze gymnases, trois internats, dix cuisines centrales », une « enveloppe de 29 millions d'euros » annuels consacrés « aux gros travaux pour tous les collèges », « un plan numérique s'élèvant à 29 millions d'euros ». Ce sont les principaux objectifs du « Programme type pour le collège de demain », un plan d'investissement de 723 millions d'euros, voté par le conseil général de Seine-Saint-Denis le 17 octobre dernier et que le département a présenté le 10 février 2011. Le but est de répondre « aux besoins démographiques », mais aussi de « changer le visage des collèges de la Seine-Saint-Denis » affirme Claude Bartolone. Pour le président (PS) du conseil général, il s'agit de construire « un collège adapté à son temps, ouvert sur son environnement, centré sur l'élève, impliquant les parents et sécurisant pour tous ».
« Puisque Luc Chatel a appelé ce matin les collectivités territoriales à travailler main dans la main au sujet des ERS, nous sommes ouverts à toute proposition qui respecte les partenaires et la coproduction. Mais nous demandait quelque chose à mettre en oeuvre de manière trop rapide », déclare Claude Bartolone, président socialiste du conseil général de Seine-Saint-Denis, à la Mairie de Romainville, à l'occasion de la signature d'une charte départementale pour l'accueil des collégiens du département temporairement exclus.
« Les PPP sont récents en France, mais ils ont été développés ailleurs et leur bilan est assez négatif. On note souvent une dégradation de la qualité du service public », indique à AEF Clément Dirson, secrétaire départemental du Snes-FSU de Seine-Saint-Denis, lundi 4 octobre 2010. Le syndicat s'inquiète en effet de la décision prise par le conseil général de Seine-Saint-Denis de financer un plan de construction de six nouveaux collèges par le biais d'un partenariat public-privé. Clément Dorsin cite en effet une étude de la fédération canadienne des municipalités selon laquelle les PPP induisent « un coût plus élevé, aucune économie réalisée et une qualité du service rendu aux usagers en baisse ». Le 11 octobre doit se tenir un CDEN dans lequel le PPP sera soumis au vote consultatif des organisations représentées. Le 14 octobre, une séance plénière du conseil général doit permettre d'entériner le projet.