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La décision de Brice Hortefeux de « renforcer les moyens opérationnels des policiers » à Marseille en novembre 2010 (AEF Sécurité globale n°255083), puis l'annonce par Claude Guéant d'un renfort de 139 policiers dans la cité phocéenne le 6 mai dernier (AEF Sécurité globale n°241579) « ne touchent pas à l'essentiel : la purge continue des effectifs des policiers et des gendarmes dans le département des Bouches-du-Rhône (1,9 million d'habitants) et la détérioration de la sécurité publique dans l'agglomération de Marseille », écrit Jean-Jacques Urvoas dans une note de la fondation Jean-Jaurès, datée du 11 mai 2011. Le député du Finistère et secrétaire national du PS chargé de la sécurité signale en effet qu' « au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, on comptait 4 507 personnels de police (1) » dans les Bouches-du-Rhône alors qu'au « 1er mai dernier, ils n'étaient plus que 4 149 (2), nombre le plus bas depuis 2002 ».
« La mise en place de patrouilleurs est une initiative intéressante puisque la police a besoin de plus de visibilité sur l'espace public, et de rencontres avec la population afin de restaurer une relation de confiance », indique à AEF Sécurité globale Caroline Pozmentier, adjointe (UMP) au maire de Marseille chargée des questions de sécurité. Elle réagit à l'annonce du ministre de l'Intérieur d'une extension du dispositif des patrouilleurs à la cité phocéenne (AEF Sécurité globale n°242041) et à l'affectation de 139 policiers supplémentaires, jeudi 5 mai 2011 (AEF Sécurité globale n°241579). La déléguée au CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance) affirme qu'il s'agit d'une « bonne nouvelle, mais que rien n'est acquis puisque les aspects fondamentaux à satisfaire restent la qualité et la méthode ».
Claude Guéant annonce « l'affectation de 100 personnels à la police d'agglomération qui sera mise en oeuvre cet été (AEF Sécurité globale n°247628), de 39 agents à la police judiciaire et le développement des vacations de réservistes » à Marseille. Le ministre de l'Intérieur s'exprimait, jeudi 5 mai 2011, à l'occasion d'un déplacement à Marseille où il a rencontré les acteurs de la sécurité « afin de trouver, avec eux, une solution pour stopper la dégradation de la situation sécuritaire de la ville », indique le ministère de l'Intérieur. « S'appuyant sur l'exemple de la politique du préfet Lambert en Seine-Saint-Denis, le ministre a ensuite présenté les nouveaux modes d'action retenus pour mieux concentrer l'action des forces de l'ordre sur les différents points de délinquance. » Ces modes d'actions sont « l'amplification des opérations 'coup de poing' dans les quartiers sensibles, la création d'une police d'agglomération, l'extension de l'expérimentation du dispositif des 'patrouilleurs' à la cité phocéenne et le recentrage de l'action des forces mobiles sur des missions de sécurisation ». Les « patrouilleurs » ont été initialement lancés à Mantes-la-Jolie, Strasbourg, Poitiers et Nice (AEF Sécurité globale n°242041).
Brice Hortefeux annonce plusieurs mesures destinées à « renforcer les moyens opérationnels » des forces de l'ordre à Marseille, dimanche 21 novembre 2010. Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place à la suite d'une fusillade ayant entraîné, vendredi soir, la mort d'un adolescent de 16 ans, la blessure d'un enfant de 11 ans et celle d'un jeune adulte dans une cité située au nord de la ville. « Nous le savons, la fusillade de vendredi soir s'inscrit dans une série de règlements de comptes violents intervenus récemment ici, à Marseille », affirme le ministre. Il rappelle que « depuis janvier 2009, ce sont, au total, 26 règlements de compte qui ont été recensés ».
« Si la sécurité des citoyens relève de la responsabilité de l'État, le maire est aujourd'hui placé au centre de la politique locale de lutte contre l'insécurité », souligne la ville de Marseille, à l'occasion de la signature de la STSPD (stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance), vendredi 22 octobre 2010. La ville indique que les textes législatifs donnent désormais au maire un « rôle de pilote et de coordinateur de tous les partenaires mobilisés par les problématiques de prévention ». La STSPD va « vivre et s'enrichir des actions et des initiatives de l'ensemble des participants et fera l'objet, tout au long de sa durée de trois ans, d'une évaluation qui permettra de proposer en 2013 de nouvelles actions, de nouvelles méthodes adaptées aux situations qui ne manqueront pas d'apparaître », affirme le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP). Outre la mairie de Marseille, les partenaires signataires de cette stratégie sont la préfecture, la police nationale, le Conseil général, la Communauté urbaine, le parquet, et l'inspection d'académie.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :