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« Le cycle licence doit être conçu comme un continuum depuis l'entrée au lycée jusqu'au niveau de la licence (…). C'est l'ensemble de la formation du lycée qui est la première marche d'accès à l'enseignement supérieur » et non « plus seulement le baccalauréat ». C'est ce que déclare Louis Vogel, président de la CPU, en conclusion du colloque annuel, le 13 mai 2011, qui se tient à Toulouse depuis le 11 mai sur le thème du cycle licence. Louis Vogel estime nécessaire de « tirer toutes les conséquences du LMD » et d'introduire « un véritable changement de paradigme » dans le cycle licence. « Nous devons passer d'une licence considérée comme un maillon faible de l'enseignement supérieur à une licence placée au cœur du système post-bac », précise Daniel Filâtre, président de la commission pédagogie de la CPU, lors d'une conférence de presse le même jour.
« Je plaide pour que vos innovations pédagogiques soient reconnues et soutenues dans le cadre des investissement d'avenir. (…) Je compte sur votre mobilisation personnelle et celle de vos équipes pour m'aider à concevoir ce qui pourrait être le nouveau volet des investissements d'avenir : celui de l'excellence pédagogique. » C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, aux présidents d'université réunis en colloque annuel à Toulouse, les 12 et 13 mai 2011 sur le thème « une ambition, la licence ». Interrogée par AEF sur ce projet, la ministre rappelle que Nicolas Sarkozy et le bureau de la CPU, lors d'un récent déjeuner, ont « convenu ensemble que l'excellence pédagogique et de formation ne ressort pas assez dans les investissements d'avenir » actuellement (AEF n°242303), « même s'il se fait des choses dans le cadre des idex et des labex. » « A la rentrée 2012, l'an I de la nouvelle licence sera encore et toujours placé sous le signe de l'innovation pédagogique. Et pour le garantir, nous devons réfléchir ensemble pour permettre aux investissements d'avenir de venir stimuler et accompagner le développement de cursus radicalement originaux, qui ne demandent qu'à voir le jour », complète Valérie Pécresse lors de son discours de clôture.
« Il nous faut redonner sens au niveau licence », déclare jeudi 12 mai 2011 Anne Fraïsse, vice-présidente de la CPU - et présidente de l'université Montpellier-III Paul-Valéry - en ouverture du colloque annuel de la conférence. Baptisé « une ambition : la licence », ce colloque se déroule du 11 au 13 mai 2011 à Toulouse (Haute-Garonne). « Il nous est paru nécessaire de rompre avec un certain fatalisme, voire un certain découragement, devant la licence [qui constitue] le socle fondamental de nos établissements », poursuit-elle, estimant que ce chantier est « riche de possibilités » et « indispensable ». Pour Daniel Filâtre, président de la commission « formation et insertion professionnelle » de la CPU - et président de l'université Toulouse-II Le-Mirail -, il faut faire de la licence « un acte politique majeur » et aborder ce cycle « de manière globale » en intégrant toutes les filières post-bac. Il y a trois défis à relever : « oser la cohérence », « oser l'innovation » et « oser la réussite », estime-t-il, reconnaissant cependant qu' « il n'y a sans doute pas de solution immédiate » pour y répondre.
Gilles Raby, président du comité de suivi licence, a présenté le 14 avril 2011 les principaux résultats de l'enquête lancée par le comité en décembre 2010 pour dresser un bilan de la licence générale. Les universités étaient interrogées sur les différents dispositifs et pratiques pédagogiques mis en oeuvre dans le cadre du plan réussite en licence, mais aussi sur la démarche qualité engagée dans leurs établissements ou les parcours sélectifs. 69 établissements sur 84 ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 83 % (1). « Le questionnaire proposé connaît des limites et les mots utilisés ont parfois été diversement interprétés. Il convient donc de rester prudent dans l'exploitation des résultats », prévient le comité de suivi licence, en introduction de la synthèse. « Certaines questions, par exemple sur le tutorat ou les stages, ne sont peut-être pas suffisamment précises pour se faire une idée exacte de la mise en oeuvre des dispositifs », reconnaît Gilles Raby, président du comité de suivi. En voici les principales conclusions.
« Nous souhaitons une initiative de l'État, que vous pourriez porter, en faveur de l'innovation pédagogique », déclarent Jean-Michel Jolion et Gilles Raby, respectivement président du comité de suivi master et président du comité de suivi licence, dans un courrier adressé à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et au Commissariat général à l'investissement, mercredi 16 février 2011. Estimant que l'innovation pédagogique, « source d'amélioration de notre dispositif de formation », est « l'oubliée du programme d'investissements d'avenir », les deux présidents souhaitent qu'elle soit « soutenue explicitement par l'État au même titre que l'innovation technologique ou l'innovation des services ». Ils ajoutent que « le recours aux Tice et le numérique ne sauraient résumer les seuls champs d'expression de l'innovation pédagogique ».
« Je veux faire [de la licence] un diplôme de référence pour les étudiants comme pour les employeurs, renforcer sa dimension professionnalisante sans rien céder de l'exigence académique à laquelle nous sommes tous attachés, ni remettre en cause, naturellement, le contact avec la recherche, qui fait la force et la spécificité du modèle universitaire. » C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 7 février 2011 à l'occasion de l'installation du comité d'orientation chargé de proposer, « en lien étroit avec le comité licence », d'ici l'été, les fondements d'une « nouvelle licence » (AEF n°248808). Elle avait annoncé à la mi-décembre 2010 sa volonté de rénover l'arrêté de 2002, dans le cadre de l'étape 2 du plan « réussite en licence » (AEF n°252680). L'enjeu de cette réforme est également d'achever « le mouvement de démocratisation de l'enseignement supérieur engagé il y a trente ans en créant les conditions d'une véritable égalité des chances », assure-t-elle.