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« En matière de gaz de schiste, il faut commencer à juger leur potentiel, avant de débattre d'une exploitation éventuelle », indique Christophe de Margerie, PDG de Total, lors de l'assemblée générale de l'entreprise, vendredi 13 mai 2011, constatant « des prises de position musclées en France ». « Je regrette l'interdiction » instaurée par la proposition de loi visant à « interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique ». Adoptée par l'Assemblée nationale mercredi 11 mai 2011 (L'AEF n°241198 et n°241276), elle doit être examinée en séance publique par le Sénat le 1er juin. « Interdire pour interdire, sans savoir, ce n'est peut-être pas le siècle des Lumières. »
« Les projets de sables bitumineux sont rentables et nécessaires, pour amener assez d'énergie à notre planète et aux consommateurs », déclare Christophe de Margerie, PDG de Total, au moment d'aborder la question du gouvernement d'entreprise et de la gestion des risques, lors de l'assemblée générale du groupe français, vendredi 13 mai 2011. Ces projets figurent parmi les segments de « croissance » présentés aux actionnaires, que Total veut « renforcer », au sein de son portefeuille d'actifs. « La société va bien et a la volonté de croître, de manière durable », estime le PDG.
« La réflexion sur le projet a apparemment été stoppé », déclare à propos de l'EPR de Penly Christophe de Margerie, PDG de Total, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire de « Challenges », dans son édition du 5 au 11 mai (pp.19-20). « Il y avait un calendrier, des dates potentielles, il n'y en a plus. La suite dépendra de décisions prises sur d'autres centrales nucléaires. Penly, c'est une question de besoin en énergie en France, c'est aussi une question politique : de quelle part d'électricité provenant du nucléaire veut-on disposer en France à l'horizon 2020-2030 ? »