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« La CFDT et la CGT, apparemment sans s'être concertées, ont fait du bien-être au travail un thème majeur de leur action pour l'automne prochain », relève Hubert Landier, expert en management et en relations sociales, dans sa chronique pour AEF. « Ce sont là des initiatives intéressantes dans la mesure où, compte tenu de la conjoncture économique, il est clair que ce n'est plus sur le champ de l'augmentation du pouvoir d'achat et de la baisse de la durée du travail que les syndicats pourront trouver des marges de négociation. Il est donc intelligent de se tourner vers des revendications portant sur l'organisation du travail et de renouer ainsi avec les revendications 'qualitatives' initiées par la CFDT au début des années 1970, à la suite du mouvement des OS chez Renault. »
« Alors que la fonction RH a traditionnellement eu un rôle essentiellement administratif, et donc de support, d'exécution, nous voyons aujourd'hui les limites de ce système. Croire que le manager peut tout faire et être confronté simultanément aux enjeux d'organisation, de production, d'efficacité, à la gestion du service client et être à l'écoute du salarié est une illusion », analyse Sylvie François, directrice des ressources humaines à la Banque postale, à l'occasion de la journée d'études intitulée « Quelle fonction RH pour agir sur l'organisation ? » organisée par Entreprise & Personnel, jeudi 24 mas 2011. Par quels moyens la fonction RH peut-elle investir le champ du travail et de l'organisation, et quelles sont les bonnes pratiques ? Si la mise en place d'une équipe de proximité se révèle déterminante pour accompagner le changement, les entreprises semblent également convaincues que l'anticipation, la coopération, et une communication adaptée à chaque collaborateur sont des données clés.
« Le développement de nouveaux modes d'expression et de nouveaux vecteurs de communication […] place [les organisations syndicales] devant un dilemme simple : accepter, sans même s'en rendre compte, de mourir lentement, ou se transformer d'une façon radicale par rapport aux pratiques issues de leur passé. » C'est ce qu'affirme Hubert Landier, expert en relations sociales et en management, dans sa chronique pour AEF. Le modèle pyramidal des confédérations pourra-t-il céder la place à un système en réseau ? Un nouveau business model pourra-t-il s'imposer en remplacement des cotisations, devenues obsolètes ? Telles sont les questions qui se posent aujourd'hui aux organisations syndicales, selon Hubert Landier.
Comment et pourquoi réintégrer des responsabilités relatives à l'organisation du travail dans la fonction RH ? Quelles sont les pratiques en la matière ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre Pascal Fotius, auteur de l'étude « Fonction RH et organisation du travail : comment, pourquoi, où ? », publiée par Entreprise & Personnel au mois de décembre 2010. Historiquement, la fonction RH a longtemps été en prise avec les questions d'organisation. Force est de constater que les dix dernières années ont surtout été marquées par la volonté de rapprocher la fonction et le business. Et ceci, presque mécaniquement, a provoqué une perte d'ancrage sur les questions du travail et de son organisation. Aujourd'hui, selon Pascal Fotius, trois raisons expliquent l'intérêt croissant des RH envers les questions d'organisation du travail : la complexité des organisations en termes de taille ou encore de diversité, la rationalisation croissante des systèmes de travail (intensification du travail, diversification des formes de contrôle…) et enfin, ce que l'auteur appelle « l'angle mort » dans les entreprises, synonyme d'une analyse et d'une évolution des systèmes de travail qui ne tient pas toujours compte « du fonctionnement concret des organisations et des conditions réelles de l'activité ».
Le risque est grand que « le syndicalisme ne sacrifie les exigences de justice et de solidarité au bénéfice des catégories professionnelles relativement privilégiées où se fait essentiellement sentir son influence ». C'est ce que souligne Hubert Landier dans sa chronique pour AEF. De là, selon cet expert en relations sociales et en management, « une contradiction croissante entre discours et pratiques ».
Le Congrès de la CFDT ou « les difficultés du réformisme »… Pour Hubert Landier, l'opposition manifestée la semaine dernière par la CFDT à la réforme des retraites, lors de son congrès de Tours, ne doit pas surprendre. Dans sa chronique pour AEF, cet expert en relations sociales et en management rappelle, en effet, que la CFDT n'a retiré aucun avantage de son soutien en faveur du plan présenté par François Fillon en 2003, provoquant même une bronca interne qui lui aura coûté le départ de quelques dizaines de milliers d'adhérents. De plus, « son réformisme affiché s'inscrit, depuis sa fondation sous ce nom en 1964, dans un parcours rien moins que stable ».
« Nous ne sommes pas allés au bout des choses dans la remise en cause de la fluidité du système de formation professionnelle », indique François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, en marge du rassemblement de 1 000 délégués syndicaux organisé par la centrale syndicale, vendredi 4 décembre 2009 à Paris. « Le système est lourd et sa mise en œuvre est longue. On a les dispositifs, on a les moyens, mais ils sont dispersés. Il faut que cela aille plus vite. » Selon François Chérèque, le Fiso notamment « ne fonctionne pas à la hauteur des attentes ».