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« Les PRES, les idex, les labex… C'est bien beau, mais on fait ça pour qui, pour quoi ? Pour continuer à exister, pour la machine ? Je crois qu'il est urgent de remettre les pendules à l'heure et de réaffirmer haut et fort que l'unique finalité véritable de l'université, ce sont les étudiants », déclare à AEF Georges Molinié, président de Paris-Sorbonne (Paris-IV), jeudi 12 mai 2011. Il estime que l'on ne pourra pas « continuer à attirer des étudiants, encore moins les meilleurs, si l'on continue de les mépriser ainsi ». C'est pourquoi il souhaite pour sa part s'intéresser « à ce que fait l'étudiant actuellement quand il est dans l'université, à comment il fait pour boire, manger ou étudier. » Il revient en détail sur plusieurs exemples de « mépris » et d' « incurie » vécus à Paris-IV, que ce soit sur le site de la Sorbonne, de Malesherbes, mais aussi celui de Clignancourt où des travaux sont en cours depuis la signature d'un PPP en juillet dernier (AEF n°263984) : « Dès qu'un chantier concerne la vie étudiante, il n'est pas considéré prioritaire », note le président. Il explique par ailleurs que « le PPP, ce n'est pas un kit complet, c'est un combat permanent ».
« Il me manque 136 000 euros pour financer les prestations sociales de mon université », déclare à AEF Georges Molinié, président de Paris-Sorbonne (Paris-IV), mardi 11 janvier 2011. Paris-Sorbonne est passée aux RCE (responsabilités et compétences élargies) le 1er janvier 2011. « Je constate donc qu'avec le passage aux RCE, le transfert financier ne correspond pas au transfert de charges », poursuit le président. « Et l'État refusant d'augmenter l'enveloppe transférée pour payer les prestations sociales, je me vois dans l'obligation de prendre l'argent ailleurs, là où il en reste encore un peu : l'université ponctionnera donc le budget recherche et le budget formation, ce qui est scandaleux. »
« Une bonne partie du chemin a été parcourue depuis un an dans la rénovation du site Clignancourt. Pour avoir des résultats rapidement, il faut des procédures innovantes, comme les PPP qui garantissent la qualité, le délai et le budget des travaux. Ce dernier point est rarement respecté dans les maîtrises d'ouvrage publiques », affirme Valérie Pécresse mardi 13 juillet 2010, un an après la signature du contrat de partenariat entre le MESR, l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV) et le groupement Sophi, mené par une filiale de Bouygues construction (AEF n°295805). Elle s'exprime à l'occasion d'une visite du chantier de réhabilitation du centre universitaire Clignancourt, situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Les nouveaux bâtiments doivent accueillir près de 6 000 étudiants de langues et sciences humaines (premier cycle) et en musique et musicologie (1er, 2e et 3e cycles).