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La FMJH (Fondation mathématique Jacques Hadamard), inaugurée mardi 17 mai 2011 à Orsay (Essonne), s'apprête à lancer un réseau France-Chine, « tourné vers la recherche ». « Nous devrions pouvoir signer dans le courant du mois de juin », annonce son directeur Yves Laszlo, mathématicien à l'université Paris-Sud. Le réseau associera, côté français, l'Institut Fourier de Grenoble et la FSMP (Fondation sciences mathématiques de Paris). Côté chinois, les partenaires sont le centre international de recherche en mathématiques de l'université Beida de Pékin, l'institut Chern de mathématiques de l'université de Nankai et l'école de mathématiques de l'université de sciences et technologie à Hefei. Ce réseau complète l'accord de coopération scientifique et de formation déjà signé entre la FMJH et l'université de Tsinghua à Pékin (AEF n°257450).
« Il manque encore au projet scientifique de Saclay la gouvernance », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion de l'inauguration de la FMJH (Fondation mathématique Jacques Hadamard), à Orsay, mardi 17 mai 2011 (AEF n°240722). « Je ne pense pas que l'on puisse faire une université unique à Saclay, ni fusionner l'École polytechnique et l'université Paris-Sud », lance-t-elle plus particulièrement à l'attention de Guy Couarraze, président de l'université Paris-Sud, du général Xavier Michel, directeur général de l'École polytechnique, et de Dominique Vernay, président de la FCS (fondation de coopération scientifique) Campus Paris-Saclay. « Mais je pense qu'il faut que vous ayez un périmètre scientifique commun doté de sa propre gouvernance », ajoute-t-elle. « Vous êtes 23 partenaires, c'est évidemment énorme. Or cette cohérence et ce projet scientifique sont primordiaux pour porter un projet d'idex [initiative d'excellence] ambitieux et convaincant, sur la base des critiques formulées par le jury international » (AEF n°243631).
La carte de séjour temporaire accordée aux scientifiques étrangers portera désormais la mention « scientifique-chercheur », au lieu de l'ancienne mention « scientifique » : telle est l'une des dispositions du « projet de loi relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité » adopté en première lecture par le Sénat, jeudi 10 février 2011, après son adoption par l'Assemblée nationale le 12 octobre 2010. Le texte doit être à nouveau examiné par l'Assemblée nationale le 8 mars 2011. Ce changement de dénomination, introduit par l'article 17 du projet de loi, répond à la nécessité d'une « mise en conformité du droit national avec le droit communautaire », justifie le texte. En effet, « la directive 2005/71/CE du Conseil [de l'Union européenne] du 12 octobre 2005 relative à une procédure d'admission spécifique des ressortissants de pays tiers aux fins de recherche scientifique prévoit que le titre de séjour correspondant porte la mention spécifique 'chercheur' ».