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« Le passage aux RCE est une chance pour l'action sociale dans les universités, en ce sens qu'il responsabilise les chefs d'établissement en tant qu'employeurs et s'accompagne de la structuration d'une véritable politique sociale, avec un pilotage, là où l'on se contentait d'une collection d'initiatives au delà de toute synergie », déclare à AEF Jean-François Béteau, président de la FNCAS (fédération nationale des structures d'action sociale de l'enseignement supérieur) qui tient son assemblée générale, mercredi 18 mai 2011 à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense. « Les présidents d'université se posent désormais la question d'un cadre commun et partagé en matière d'action sociale, qui permettrait de préserver au mieux l'équité entre établissements. Ensuite, au quotidien, c'est souvent plus difficile car il y a parfois un vrai manque d'anticipation sur la mise en œuvre de ce transfert de compétences, comme en témoigne, à plus haut niveau, le problème des chèques-vacances qui se pose de façon récurrente depuis 2009 pour les établissements ayant accédé aux RCE ; un écueil dont nous aurions pu nous passer. »
« Il me manque 136 000 euros pour financer les prestations sociales de mon université », déclare à AEF Georges Molinié, président de Paris-Sorbonne (Paris-IV), mardi 11 janvier 2011. Paris-Sorbonne est passée aux RCE (responsabilités et compétences élargies) le 1er janvier 2011. « Je constate donc qu'avec le passage aux RCE, le transfert financier ne correspond pas au transfert de charges », poursuit le président. « Et l'État refusant d'augmenter l'enveloppe transférée pour payer les prestations sociales, je me vois dans l'obligation de prendre l'argent ailleurs, là où il en reste encore un peu : l'université ponctionnera donc le budget recherche et le budget formation, ce qui est scandaleux. »
Les prestations sociales interministérielles (chèques vacances, aide à la garde d'enfants et aux études, aide ménagère, aide à l'installation des personnels et au prêt immobilier) pour les personnels des établissements passés aux RCE en 2009 et 2010 devraient finalement être reconduites « au moins pour l'année 2010 », indique la CPU dans sa lettre d'informations du 3 juin 2010. Lors du passage à l'autonomie des 18 premières universités en 2009, Valérie Pécresse, interpellée par A&I-Unsa et le SNPTES-Unsa, avait assuré que tous les personnels de ces universités continueraient à bénéficier de ces prestations (AEF n°305192 ). Mais « au 1er janvier 2010, plus personne n'a plus rien touché, ni les personnels des universités autonomes depuis 2009 ni celles depuis 2010 », assure Jean-François Beteau, président de la FNCAS à AEF.
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