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La chambre régionale des comptes d'Île-de-France relève la fréquence « remarquable » du service des déchets de la ville de Paris, mais pointe « une véritable incertitude » sur son coût réel, dans son rapport d'observations définitives sur la « gestion des déchets ménagers et assimilés dans Paris », présenté mardi 17 mai 2011 en Conseil de Paris par François Dagnaud, adjoint (PS) au maire en charge de la propreté et du traitement des déchets. Le rapport est consacré aux exercices 2004 et suivants. Il revient sur l'organisation du service, son fonctionnement et son équilibre financier. Il relève notamment l'attitude « critiquable » de la RATP en matière de tri de ses déchets. La ville avait « totalement » contesté un pré-rapport de la chambre régionale des comptes, non définitif, diffusé en mars dernier (L'AEF n°246024).
L'ouverture d'un premier centre de tri, par le Syctom de l'agglomération parisienne, dans Paris intra-muros est une « rupture », affirme Bertrand Delanoë, maire (PS) de la ville, au cours d'une visite dans cette installation située dans le 15e arrondissement, au-delà du boulevard périphérique, mercredi 4 mai 2011. « On ose enfin trier les déchets dans Paris. » Ouvert depuis le début de l'année, ce centre de tri labellisé HQE (Haute qualité environnementale) est d'une capacité de 15 000 tonnes. Il reçoit les collectes sélectives de plus de 350 000 habitants, principalement des 14e et 15e arrondissements, mais aussi des 5e, 6e et 7e. Un deuxième centre, d'une capacité de 30 000 tonnes, devrait être construit d'ici 2013 aux Batignolles (17e arrondissement), et un troisième, d'une capacité de 60 000 tonnes, à Bercy (12e), « mais pas avant la fin de la mandature », en 2014, indique François Dagnaud.
« La CRC (chambre régionale des comptes d'Île-de-France), avec son rapport définitif sur la collecte des déchets ménagers à Paris entre 2004 et 2008, donne raison à la Ville », indique la mairie de Paris, mercredi 23 mars 2011. « La CRC prend acte des explications apportées par la Ville, s'agissant notamment des performances de la régie municipale, qu'elle reconnaît deux fois supérieures à ses estimations initiales, après prise en compte de la totalité des missions de collecte assurées par le service public municipal, comme la collecte des encombrants et celle des marchés alimentaires », précise-t-elle. Ainsi « 491 tonnes de déchets sont collectés par éboueur et par an », quand le rapport provisoire de la CRC, publié le 10 mars, faisait état de « 284 tonnes », indique la mairie. Le rapport de la CRC fera l'objet d'une communication au Conseil de Paris du 16 mai, selon elle.
Un rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France sur la gestion des déchets à Paris entre 2004 et 2008 « avance un certain nombre de données chiffrées que la Ville conteste totalement », indique la ville de Paris, jeudi 10 mars 2011. Selon « La Tribune » du 10 mars 2011, le rapport chiffre à 271,3 millions d'euros le coût de la collecte des déchets ménagers en 2008, soit un montant inférieur de 95 millions d'euros au produit de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (336,3 millions en 2008).
« Aujourd'hui, on ne met plus les déchets sous le tapis, on les regarde en face », assure François Dagnaud, président du Syctom (Syndicat intercommunal des ordures ménagères de l'agglomération parisienne) au cours d'un point presse, mercredi 19 janvier 2011. Construction d'un centre de tri dans Paris intra-muros, lancement en juin du marché de reconstruction du centre de traitement des déchets d'Ivry-Paris XIII, ainsi d'un projet de centre de traitement des biodéchets… L'adjoint (PS) au maire de Paris en charge de la propreté et du traitement des déchets présente les principaux chantiers du Syctom pour l'année 2011. Le syndicat a changé de logo et de signature afin de « sortir du placard ». « Nous voulons faire évoluer le regard que l'on porte sur nous. » Le Syctom se veut désormais « l'agence métropolitaine des déchets ménagers ».