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Le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) est en phase de rédaction du contrat qui le lie avec sa tutelle administrative, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur, indique l'administrateur général du Conservatoire, Christian Forestier, jeudi 19 mai 2011, à l'occasion de la présentation de la deuxième semaine de l'ingénieur du Cnam organisée du 23 au 28 mai 2011. Contrairement aux précédents, dont le dernier couvrait la période 2007-2010, le nouveau contrat conclu avec le ministère sera triennal et couvrira la période allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013 de manière à ce que « tous les établissements du PRES Hesam [pôle de recherche et d'enseignement supérieur - hautes études-Sorbonne-Arts et métiers] démarrent sur les mêmes bases au 1er janvier 2014 ».
« Les comptes produits par le Cnam [Conservatoire national des arts-et-métiers] présentent deux inconvénients majeurs. Diverses incertitudes pèsent sur leur fiabilité et leur sincérité, ce qui rend aléatoire l'appréciation de la situation financière réelle » de l'institution. C'est la conclusion à laquelle est arrivée la Cour des comptes dans son rapport sur les exercices 1999 à 2007 du Cnam, remis il y a un peu plus d'un an, début novembre 2009, à la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, qui assure la tutelle de l'organisme de formation public ainsi qu'à la direction du Cnam. La Cour des comptes pointe notamment la double prise en compte d'une subvention de l'État de plus de 12,1 millions d'euros par le Cnam en 2003. Erreur jusqu'alors ignorée par l'établissement public et qui participe à l'augmentation des dettes de l'établissement qui sont passées « de 27 974 509 euros en 1999 à 56 515 094 euros en 2007 », souligne la Cour.
Après la modernisation des statuts du Cnam entérinée fin 2009 (AEF n°286001) et (AEF n°289427), et l'adoption d'un nouveau règlement intérieur en mars 2010, la prochaine étape du toilettage du Conservatoire national passera par la restructuration de son offre pédagogique au sein de deux écoles : l'une centrée sur les sciences de l'ingénieur, l'autre autour des sciences humaines, des sciences de la société et du management. Le détail de la nouvelle architecture de l'offre du Cnam, qui sera effective à la rentrée de septembre 2010, sera rendu public le 7 juillet prochain, indique Christian Forestier, administrateur général du Cnam, à l'occasion de la présentation de la première « semaine de l'ingénieur » organisée par le Conservatoire national, vendredi 28 mai 2010 (AEF n°267887). À cette occasion, il donne également quelques pistes de la nouvelle stratégie que va suivre le Cnam ainsi que des indications sur les nouveautés pédagogiques proposées à partir de la prochaine rentrée.
« Le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) est un des plus grand organisme de formation d'ingénieurs français et il est important qu'il affiche cette caractéristique forte. » C'est ce qu'indique Christian Forestier, administrateur général du Cnam, à l'occasion de la présentation de la première « semaine de l'ingénieur » organisée par le Conservatoire national du 29 mai au 4 juin 2010. Le Cnam forme annuellement 1 100 ingénieurs et son administrateur général ambitionne d'atteindre les 1 500 d'ici trois ans. Il précise avoir principalement souhaité l'organisation de la « semaine de l'ingénieur » pour donner de la visibilité au fait que « le Cnam est un réseau national dédié à la formation des adultes et dont le siège est à Paris ».
« Le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) et le Centre Inffo (Centre pour le développement de l'information sur la formation permanente), considérant que l'éducation et la formation professionnelle constituent un enjeu majeur de notre société, décident […] de joindre leurs efforts, en recherchant les espaces de complémentarités possibles, chacun dans le cadre de sa mission, pour permettre à leurs publics respectifs de trouver les formations susceptibles de favoriser leurs évolutions professionnelles et personnelles ». Par le biais d'un accord de partenariat signé jeudi 4 février 2010, Patrick Kessel, directeur du Centre Inffo et Christian Forestier, administrateur général du Cnam, s'engagent à mettre en oeuvre des « prestations complémentaires » et des « interventions réciproques ». Cet accord, conclu pour une durée d'un an, à compter de la date de signature est renouvelable annuellement par tacite reconduction entre les parties.
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté le décret modifiant le décret du 22 avril 1988 relatif au Cnam (AEF n°296661), au Conseil des ministres du 10 novembre 2009.