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Mettre en place des « UE sur la vie en entreprise ou sur le monde socio-économique, tout au long du cursus pour que l'étudiant développe un certain nombre de compétences indispensables dans le monde du travail ». C'est l'une des propositions de la Fneb (Fédération nationale des étudiants en sciences exactes, naturelles et techniques) pour professionnaliser les cursus, dans sa contribution sur « la nouvelle licence » (AEF n°248795). « Cette nouvelle étape du plan réussite en licence devra rendre la future licence scientifique plus attractive aux yeux des entreprises », souligne la Fneb dans un communiqué, le 12 mai 2011. L'association, membre de PDE, souhaite également « généraliser la plateforme 'vocasciences' afin d'en faire un outil d'information, de communication et d'orientation » et « travailler en parallèle avec des associations comme l'Afij ou l'Apec à des projets pour faciliter le dialogue université - entreprises ».
« Préparer progressivement tous les étudiants à la vie professionnelle » à travers une « initiation à la gestion de projets, à la démarche qualité, à la connaissance du monde socio-économique » et « si possible d'un stage », « à condition que soient clairement précisés son objectif, son déroulement et son évaluation ». C'est l'une des 22 propositions du président du comité de suivi licence, Gilles Raby, sur « la nouvelle licence » (AEF n°248808 et AEF n°252680). Le but est de rendre cette formation « attractive », « doublement qualifiante, permettant une poursuite d'études en master et une insertion professionnelle », « assurant un parcours de réussite aux étudiants ». Le document a été présenté pour discussion aux membres du comité jeudi 14 avril 2011. Avant de généraliser les stages, « il convient de mesurer la capacité du monde académique et socio-économique à accueillir ces stagiaires ». D'autres modalités « devraient être proposées afin de diversifier les mises en situation professionnelle », comme la réalisation d'un « projet en lien avec une entreprise », estime le président du comité de suivi licence.
La Fneb, membre de PDE, devient la fédération nationale des étudiants en sciences exactes, naturelles et techniques, annonce-t-elle le 21 mars 2011. Elle garde toutefois son sigle historique « Fneb ». Les associations adhérentes de la fédération ont décidé d'agrandir le champ d'action de leur monodisciplinaire pour « correspondre à la réalité et à la demande d'associations de tout type de participer ». Parmi ces associations membres, elle « comptait déjà des associations d'étudiants en sciences fondamentales (mathématiques, physique, chimie…) et appliquées (mécanique, informatique…) ». Cette évolution va nous permettre « d'avoir une meilleure visibilité auprès des partenaires institutionnels et renforcer nos services transverses destinés aux associations », indique la fédération.
« Je veux faire [de la licence] un diplôme de référence pour les étudiants comme pour les employeurs, renforcer sa dimension professionnalisante sans rien céder de l'exigence académique à laquelle nous sommes tous attachés, ni remettre en cause, naturellement, le contact avec la recherche, qui fait la force et la spécificité du modèle universitaire. » C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 7 février 2011 à l'occasion de l'installation du comité d'orientation chargé de proposer, « en lien étroit avec le comité licence », d'ici l'été, les fondements d'une « nouvelle licence » (AEF n°248808). Elle avait annoncé à la mi-décembre 2010 sa volonté de rénover l'arrêté de 2002, dans le cadre de l'étape 2 du plan « réussite en licence » (AEF n°252680). L'enjeu de cette réforme est également d'achever « le mouvement de démocratisation de l'enseignement supérieur engagé il y a trente ans en créant les conditions d'une véritable égalité des chances », assure-t-elle.
Valérie Pécresse installe lundi 7 février 2011 le comité d'orientation de la « nouvelle licence » qui sera chargé d'examiner les « évolutions souhaitables » de l'arrêté licence du 23 avril 2002 et d'élaborer « un cadre commun des référentiels de formation » articulant savoirs académiques et compétences professionnelles (AEF n°248795). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait annoncé le 17 décembre 2010 sa volonté de rénover cet arrêté et de faire de la licence « un diplôme de référence pour l'emploi et pour la poursuite d'études ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :