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Peut-on parler de retard du plan campus ? « Je ne crois pas », répond Jean-Yves Gacon, directeur de projets à la MAPPP (mission d'appui à la réalisation des contrats de partenariat), service du ministère de l'Économie. « Il faut quand même rappeler que l'objectif de cette opération est de préfigurer des campus à l'échelle mondiale. » Pour lui, ce sont les études de programmation qui prennent du temps. Il explique que « ce n'est qu'une fois sélectionnés que les lauréats ont véritablement commencé à travailler », les premiers résultats ayant été selon lui « avant tout de l'affichage » : « Beaucoup de porteurs ont sorti des projets de leurs tiroirs. » Il revient sur les différents obstacles pouvant également expliquer que les projets mettent du temps à aboutir, que ce soit l'opposition des régions au principe du PPP, mais aussi les différents aléas rencontrés par les montages innovants proposés par la CDC : « Ce qui se voulait plus simple que le PPP s'est avéré compliqué », note-t-il. Enfin, interrogé sur l'absence de visibilité de l'argent de l'opération campus, certains craignant qu'il ne soit jamais versé, il déclare qu'il « s'agit d'un fantasme ». « Bien sûr que l'argent existe, il est placé au Trésor. » Mais il précise : « Il faut bien comprendre que le transfert des dotations sera largement formel. Il ne s'agit pas de laisser les porteurs gérer ces dotations de façon risquée comme ont pu le faire par le passé certaines collectivités locales aujourd'hui en faillite. »