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« Si la volonté affichée de créer une transversalité entre les ministères sur le domaine de la biodiversité et illustrée par les mesures annoncées est louable, elle restera peu significative tant que les secteurs les plus impactants pour la biodiversité tels que l'agriculture, l'aménagement du territoire et les transports ne seront pas impliqués. » Voici ce que déclarent, mardi 24 mai 2011, le CJD (Centre des jeunes dirigeants), l'association Orée et l'institut Inspire, qui ont adhéré le 19 mai 2011 à la nouvelle SNB (stratégie nationale de la biodiversité) pour la période 2011-2020, à l'instar de 150 acteurs dont l'État, des entreprises (Bouygues Construction, Cemex, RFF, Suez Environnement, LVMH, Lafarge, GDF Suez, etc.) et des collectivités territoriales (Gap, Lille, Roissy-en-France, etc.) (L'AEF n°240483).
« Nous nous attendions à mieux », réagit auprès d'AEF Sébastien Moncorps, directeur de l'UICN France, à propos des engagements de l'État en matière de biodiversité, présentés en même temps que la nouvelle SNB (Stratégie nationale de la biodiversité) pour la période 2011-2020, jeudi 19 mai 2011 (L'AEF n°240483). S'il estime réussie la transformation de la SNB en une « véritable stratégie de la société à laquelle chacun contribue », il note « beaucoup d'incitations, d'expérimentations, d'appels à projets » dans les engagements de l'État. « Nous sommes dans la volonté d'améliorer l'existant, pas sur un changement profond avec des mesures fortes. »
« L'État s'inscrit dans un esprit de reconquête » s'agissant des ambitions de la SNB (stratégie nationale de la biodiversité), déclare Nathalie Kosciusko-Morizet, jeudi 19 mai 2011, à l'occasion de sa présentation. « Ce n'est pas seulement une stratégie défensive. Nous voulons reconquérir le terrain de la biodiversité », assure la ministre du Développement durable. 150 acteurs ont d'ores et déjà adhéré à cette stratégie, dont l'État, plusieurs entreprises (Bouygues Construction, Cemex, RFF, Suez Environnement, LVMH, Lafarge, GDF Suez, etc.) et collectivités territoriales (Gap, Lille, Roissy-en-France, etc.). La FNSEA n'a pas adhéré à ce jour, la ministre évoquant comme explication « la grande difficulté, la grande angoisse » de la profession agricole face à la sécheresse. « Trop d'incertitudes persistent sur la portée des mesures que le gouvernement mettra en oeuvre et sur leur financement… Trop de doutes demeurent sur la volonté de tous les acteurs de porter ensemble la conviction qu'une croissance durable est possible pour l'agriculture, que la performance économique peut se conjuguer avec la performance environnementale », explique de son côté la FNSEA qui « espère – demain - pouvoir apposer sa signature au bas de cette charte ».
« La stratégie 2020 de l'Union européenne est sous-tendue par la reconnaissance que la biodiversité et les services qu'elle rend - en plus de leur valeur intrinsèque - ont une valeur économique significative, rarement pris en compte par les marchés. » Voici une des affirmations de la stratégie 2020 de la Commission européenne sur la biodiversité, publiée mardi 3 mai 2011. Prévue de longue date, elle devait être publiée à la fin de l'année 2010, puis au premier trimestre 2011, mais a été reportée par la DG Environnement, officiellement pour prendre en compte les conclusions de la conférence de Nagoya puis s'appuyer sur la politique de réforme de la PAC (politique agricole commune).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :