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« La ville doit être dense, mais être dense ne suffit pas, il faut aussi de la mixité », déclare Dominique Braye, sénateur (UMP, Yvelines) et président de l'Anah (Agence nationale de l'habitat), mardi 24 mai 2011, lors d'un débat sur la ville durable dans le cadre de la 8e journée des présidents d'agglomération (1). « Les habitants doivent pouvoir trouver à portée de main tous les services dont ils ont besoin au quotidien. Il faut donc de la densité mais aussi de la mixité fonctionnelle », explicite le président de la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines. « Penser les pôles métropolitains, c'est penser une ville plus durable et moins consommatrice en énergie. En concentrant les activités économiques et l'habitat autour des lignes de transports, on évite l'étalement urbain. Les schémas de transport agissent autant sur l'habitat que sur les déplacements », analyse pour sa part Gérard Collomb, le sénateur-maire (PS) de Lyon et président du Grand Lyon qui travaille à l'élaboration d'un pôle métropolitain (2) entre Lyon, Saint-Étienne, le pays Viennois et la Capi (communauté d'aggloméraiton de la Porte des Alpes).
Réhabiliter les rez-de-chaussée dans les projets d'aménagement pour en faire des outils de développement, de sociabilité et de mixité sociale. Tel est le sujet au centre de l'atelier projet urbain n° 40 organisé, jeudi 31 mars 2011, par la DGALN (direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature) et animé par Ariella Masboungi, architecte-urbaniste et chargée de la mission « Projet urbain » à la DGUHC (direction générale de l'urbanisme de l'habitat et de la construction). Rappelant que les rez-de-chaussée ont toujours été délaissés, François Leclercq, architecte-urbaniste, pointe la « bizarrerie » qui en résulte : « un manque d'appétit des promoteurs pour proposer des rez-de-chaussée à la hauteur de projets qu'ils construisent alors même que les villes manquent de lieu pour accueillir des activités commerciales, de services ou autres. » Face à ce constat, il souligne la nécessité de concevoir « des rez-de-chaussée adaptés à différents usages et capables d'évoluer dans le temps ». Étroitement liés au développement du commerce dans la ville, ils devront aussi suivre les mutations que connaît cette activité, en centre-ville et en périphérie, tout en remplissant de nouvelles fonctions sociales.
« Les pôles métropolitains semblent plus intéressants que les métropoles pour la prise en compte des réseaux et la mise en place de coopérations souples entre grandes agglomérations, ou entre grandes agglomérations et leurs pourtours immédiats », estime Nicolas Portier, délégué général de l'ADCF (Assemblée des communautés de France). À l'occasion d'un colloque, mercredi 16 mars 2011, organisé par l'ADGCF (Association des directeurs généraux des communautés de France) sur le thème « Métropole : quelle organisation des relations entre espaces urbains et périurbains ? », différents représentants d'intercommunalités ont confirmé le sentiment de Nicolas Portier et évoqué leurs projets de rapprochement sous cette forme ouverte par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°252326). Le délégué général de l'ADCF recense déjà une quinzaine de projets en ce sens alors que ce type de collaboration « pouvait se faire à droit constant avec le statut de syndicat mixte. Mais il y a désormais un affichage politique pour aller dans cette voie, d'où le succès de la formule ».
« Ce projet n'est pas uniquement centré sur la question du label, il vise à faire émerger des procédures communes en matière d'éco-habitat dans le parc social au niveau des usages, des matériaux, des réalisations, des recherches et de la formation », explique à AEF Habitat et Urbanisme Stéphane Carassou, vice-président (PS) du Grand Toulouse en charge de l'habitat, lundi 28 février 2011. Il fait référence au projet d'élaboration d'un label éco-habitat pour le logement social développé dans le cadre de financements européens (1) avec la ville de Barcelone et impliquant des collectivités, le monde universitaire et les acteurs économiques. « Nous travaillons étroitement avec l'aire urbaine de Barcelone, qui est associé formellement, mais aussi avec Lisbonne », précise l'élu toulousain. Le premier séminaire de ce projet s'est tenu à Toulouse les 17 et 18 février derniers afin de structurer les premiers groupes de travail. La prochaine réunion est prévue à Barcelone au mois de juin.
La ville durable « est une véritable priorité politique », affirme la ministre du Développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet, jeudi 20 janvier 2011, au cours d'un colloque international dédié à ce thème organisé à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), à la cité Descartes (1). La commune fait partie du périmètre d'aménagement de Marne-la-Vallée, ville nouvelle créée dans les années 1960 qui avait pour « but de desservir le centre de la ville de Paris vers l'est », rappelle la ministre. Un enjeu « toujours d'actualité », mais « ce que nous attendons de la ville est différent d'il y a 30 ans en matière de transports, de logement, de questions sociales… » « Comment la rendre agréable à vivre, solidaire et plus conviviale, économe en espace, en ressources et en énergie ? Toutes ces questions doivent être traitées ensemble », ce qui amène notamment à « resserrer le lien entre espace urbain et desserte en transports ». Nathalie Kosciusko-Morizet « envisage de faire quelques propositions fiscales sur ce sujet en 2011 ».
Donner aux préfets de département les premières instructions pour la mise en oeuvre des dispositions relatives à l'intercommunalité et rappeler les principales modifications introduites par la loi de réforme territoriale. C'est l'objet de la circulaire d'information générale sur la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales adressée aux préfets le 27 décembre 2010 par Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, et Philippe Richert, ministre des Collectivités locales. La circulaire souligne « le calendrier resserré de mise en oeuvre des dispositions relatives à l'élaboration des SDCI (schémas départementaux de coopération intercommunale) », prévus aux articles 35 à 37 de la loi (AEF Habitat et Urbanisme n°252326). « L'année 2011 sera consacrée à la fois au renouvellement des CDCI (commissions départementales de la coopération intercommunale), qui aura lieu au premier trimestre, et à la réalisation des SDCI qui devront être achevés au plus tard le 31 décembre 2011 », poursuit la circulaire.
Huit grandes agglomérations françaises sont éligibles au statut de métropole créé par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°252326) : Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nice, Nantes et Strasbourg (1). Sur ces huit candidats, Toulouse et Nice se montrent les plus intéressées par ce nouveau statut et devraient être les premières, voire les seules, à franchir le pas. « Ces deux agglomérations sont des communautés urbaines très jeunes, nées début 2009, elles sont dans une dynamique d'intégration et voient la métropole comme une étape supplémentaire dans leur développement », explique à AEF Habitat et Urbanisme Olivier Landel, le délégué général de l'Acuf (Association des communautés urbaines de France), mercredi 5 janvier 2011. Face au peu d'engouement suscité par les métropoles, le pôle métropolitain, porté par l'Acuf lors de l'examen de la loi, pourrait attirer davantage de grandes villes.