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Plusieurs syndicats font état d'un « malaise » dans la police judiciaire : Unité SGP Police estime que la PJ est « malmenée », Alliance Police nationale parle d'un « ras-le-bol dans les services » et Synergie assure que « les officiers ne savent plus comment travailler dans cette 'usine à gaz' ou règne la cacophonie ». Ces réactions font suite à la diffusion d'une note du directeur central de la PJ, Christian Lothion, dont les syndicats estiment qu'elle restreint l'utilisation des véhicules de fonction. Ce document, dont AEF Sécurité globale s'est procuré une copie, précise les conditions dans lesquelles les agents peuvent utiliser un véhicule pour se rendre de leur domicile à leur travail ou pour des déplacements privés.
« Sur l'ensemble de la France, les services de police vivent en sous-effectifs. Au rythme de la déflation engagée, plus de 10 à 15 % des effectifs feront défaut en 2012 », écrit Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité SGP Police, dans un courrier adressé à Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, mardi 7 septembre 2010. « Nous n'avons cessé d'alerter sur le danger que représentait une application purement théorique des dispositions prévues par la RGPP (révision générale des politiques publiques) », souligne-t-il. Le secrétaire du syndicat majoritaire chez les gardiens et gradés affirme que que « face à la formation de bandes (…) la police nationale n'est plus en mesure d'occuper le terrain en permanence ».
Entre avril et juin 2010, les responsables de l'OCRTIS, dont son chef Jean-Michel Colombani, ont été remplacés, indique à AEF Sécurité globale Christian Lothion, le DCPJ (directeur central de la police judiciaire), jeudi 8 juillet 2010. Le nouveau chef de l'OCRTIS est François Thierry, ancien chef du Siat (service interministériel d'assistance technique) qui a aussi été à la tête de la section opérationnelle de l'office. Son adjoint, Jean-Jacques Colombi, a dirigé la brigade de répression du banditisme de l'Oclco (Office central de lutte contre le crime organisé). Stéphane Lapeyre, jusque là affecté à la BRI (brigade de recherche et d'intervention de Versailles), est quant à lui devenu chef de la section opérationnelle de l'OCRTIS.