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Parmi les mesures du « Plan santé des étudiants » qu'elle réclame aux pouvoirs publics, la Mutuelle des étudiants qui tient ses 3e assises de la santé étudiante à Tours (Indre-et-Loire) les 26 et 27 mai 2011 réclame la création de « maisons de santé » de proximité spécifiquement dédiées aux étudiants dans chaque ville universitaire proposant des soins curatifs et de prévention « sans dépassements d'honoraires et pratiquant le tiers payant systématique et intégral ». La mutuelle, qui publie une enquête sur la santé des étudiants conduite auprès de 8 500 d'entre eux par l'Ifop, rapporte que seulement 32 % des étudiants déclarent avoir bénéficié de la visite obligatoire de prévention, pourtant obligatoire au niveau de la licence. Par ailleurs, 34 % des étudiants déclarent avoir renoncé à une consultation médicale et 20 % d'entre eux ont renoncé à un traitement pour des raisons financières. Selon la LMDE, la souscription d'une complémentaire santé est « donc de plus en plus nécessaire » pour bénéficier d'un bon niveau de protection sociale. Elle observe toutefois que 19 % des étudiants n'en disposent pas (contre 6 % pour la population générale), ce chiffre était de 13 % dans l'étude menée en 2005.
L'Usem (union nationale des mutuelles étudiantes régionales) regrette que les mesures annoncées par Roselyne Bachelot-Narquin dans le cadre du plan "santé jeunes" adopté mercredi 27 février en Conseil des ministres ne "portent pas suffisamment sur l'amélioration de l'accès aux soins des étudiants". De son côté, la LMDE déplore "que ce plan soit présenté sans une véritable concertation préalable, qui aurait évité certaines incohérences".
Les SUMPPS (services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé) vont pouvoir se transformer en "centres de santé délivrant des soins curatifs". Cette mesure figure dans le plan "Santé des jeunes", présenté par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, ce mercredi 27 février 2008 (L'AEF n°319811), en Conseil des ministres.
Tous les jeunes de 16 à 25 ans pourront bénéficier, dès le 1er janvier 2009, d'une consultation annuelle et gratuite chez le médecin généraliste de leur choix, les mineurs n'ayant pas besoin d'un accord parental. C'est l'une des mesures du plan "santé jeunes" que Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, a présenté au Conseil des ministres de ce mercredi 27 février 2008. Les mesures de ce plan visent à "mieux protéger la santé" des jeunes contre les pratiques addictives ou les comportements délétères dans le domaine de l'alimentation, à renforcer la prévention, notamment en milieu scolaire et universitaire, et à encourager le développement des activités sportives.