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« Investir dans l'éducation des filles et des femmes entraîne des bénéfices immenses sur la santé et la société en général », déclare Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, à l'occasion du lancement du « partenariat mondial de l'Unesco en faveur de l'éducation des filles et des femmes », le jeudi 26 mai 2011 à Paris, en présence de Hillary Rodham Clinton, Secrétaire d'État des États-Unis. Ce partenariat unit l'Unesco, des gouvernements, la fondation de l'Aga Khan et des sociétés privées multinationales, dont Nokia, Procter and Gamble, GEMS Education, Microsoft et la fondation Packard. Ban Ki-Moon a insisté sur les deux « points clefs » de ce partenariat : « l'enseignement secondaire » et « l'alphabétisation ».
« Les disparités filles-garçons en lecture se sont accrues en Israël, en Corée du Sud, au Portugal, en France et en Suède », ainsi qu'en Roumanie, à Hong Kong, en Indonésie et au Brésil entre 2000 et 2009, indique l'étude Pisa 2009, dont les résultats sont publiés mardi 7 décembre 2010 (1). Ainsi, en moyenne, les résultats obtenus par les filles dépassent ceux des garçons dans l'ensemble des pays participant à Pisa 2009. Elles possèdent en moyenne 39 points d'avance sur les garçons, contre 32 points en 2000. En France, en 2009, les filles possèdent 40 points d'avance sur les garçons, contre 29 en 2000. En Finlande, cet écart s'élève à 55 points en 2009 (51 en 2000), 46 points en Suède (37 en 2000), et à 27 points en Belgique (33 en 2000).
« Quelque 69 millions d'enfants ne peuvent actuellement aller à l'école », indique l'Unicef, à l'occasion du sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) aux Nations unies mercredi 22 septembre 2010 à New York. « Malgré des améliorations, la communauté internationale ne pourra pas tenir sa promesse d'une éducation primaire de qualité pour tous d'ici 2015 », ajoute l'organisation dans un communiqué. « Si la tendance actuelle se poursuit, 56 millions d'enfants ne seront pas scolarisés en 2015. » L'Assemblée générale des Nations unies a pourtant renouvelé dans une résolution son engagement en faveur de la réalisation des OMD.
« Être une fille reste un facteur majeur d'exclusion, malgré les déclarations politiques, les garanties inscrites dans les constitutions et la Déclaration universelle des droits de l'Homme », indique Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, dans son introduction au « Recueil de données mondiales sur l'éducation », consacré cette année à la parité filles-garçons à l'école. L'étude est en ligne depuis le vendredi 17 septembre 2010 sur le site internet de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. « Ce rapport montre que 60 % des pays n'ont pas atteint la parité filles-garçons dans les niveaux primaires et secondaires - un but qui devait être atteint en 2005, selon les recommandations du forum éducatif mondial et du sommet du millénium en 2000 », rappelle Irina Bokova, avant de regretter : « La part des femmes illettrées n'a pas évolué depuis les vingt dernières années : les femmes représentent les deux tiers des 759 millions d'analphabètes que compte la planète ».
L'Unesco ouvrira un « réseau des savoirs et innovations au service de l'alphabétisation » en novembre prochain, destiné aux chercheurs et enseignants à travers le monde afin « d'échanger leurs informations et de mettre leurs bonnes pratiques en commun ». L'annonce de cette nouvelle initiative sera faite à l'occasion de la « journée internationale de l'alphabétisation », mercredi 8 septembre 2010, qui sera célébrée au siège de l'Unesco à Paris. Sont partenaires de ce projet Microsoft et la fondation Verizon , une structure de la société Verizon spécialisée dans les services de communication et qui oeuvre sur le domaines de l'éducation, de l'alphabétisation, de la sécurité et de la santé.
« La mixité est de fait dans les établissements scolaires, pour autant les stéréotypes restent présents y compris dans l'image de l'autre qu'ont les jeunes garçons et les jeunes filles », souligne Marie-Jeanne Philippe, rectrice de l'académie de Besançon, sur www.surlechemindelamixite.fr, un nouveau site internet lancé par l'Onisep. Cette plateforme, inaugurée lundi 8 mars 2010 à l'occasion de la journée de la femme, se veut « au service du comité de pilotage de la convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, dans le système éducatif [présidé par Marie-Jeanne Phillippe] », explique Pascal Charvet, directeur de l'Onisep.
« Suite à la crise financière mondiale, des millions d'enfants vivant dans les pays les plus pauvres de la planète risquent d'être privés d'accès à l'éducation », avertit le Rapport mondial de suivi sur l'ETP (Éducation pour tous) 2010 rendu public mardi 19 janvier 2010 au siège des Nations Unies à New-York (États-Unis). Le rapport montre que sous la pression conjuguée de la crise financière, de la baisse de l'aide en provenance des « pays riches » qui n'hésitent pas à « gonfler » le « montant de l'aide consentie aux pays pauvres pour les aider à sortir de la crise financière » et d'inégalités persistantes au sein des groupes des populations « marginalisées » (pauvres, rurales, minoritaires), les progrès réalisés ces dix dernières années en matière d'éducation pourraient bien connaître un recul. Ce rapport réalisé chaque année par une équipe indépendante et publié par l'Unesco, évalue au niveau mondial les six objectifs de l'Éducation pour tous sur lesquels 160 pays se sont engagés en 2000 (1).
Nommée par intérim (lire sur AEF info) comme déléguée ministérielle au numérique en santé au 1er novembre 2022, Héla Ghariani se voit confirmée à ce poste, par décret du 7 juin 2023 publié au Journal officiel ce jeudi. A ce titre, elle sera chargée de l’exécution de la nouvelle feuille de route du numérique en santé (2023-2027) (lire sur AEF info), qui place en priorité la généralisation de l’utilisation de Mon Espace Santé, mais aussi la prévention personnalisée. Et ce à la tête d’une institution désormais directement intégrée à l’administration centrale des ministères chargés des affaires sociales, créée par décret n° 2023-373 du 15 mai 2023. Son arrivée à la direction de la délégation par intérim, en binôme avec Raphaël Beaufret, avait été annoncée lors de la conférence rétrospective retraçant le bilan de l’avancement de la feuille de route du numérique en santé (lire sur AEF info), suite au départ de Dominique Pon et Laura Létourneau. Auparavant, Héla Ghariani dirigeait les projets à la délégation du numérique en santé, après quatre ans passés au sein de l’incubateur beta.gouv.fr.