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« On a mis le logement sur le terrain du marché. Ne faut-il pas le replacer sur le terrain des biens communs [alors que] le droit au logement fait partie des droits fondamentaux ? », s'interroge Magali Giovannangeli, présidente de la communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Étoile, jeudi 26 mai 2011, lors de l'ouverture à Aubagne (Bouches-du-Rhône) des premières Rencontres nationales du logement et de l'habitat. Lesquelles rassemblent élus, chercheurs, associations et professionnels afin de « formuler des propositions concrètes pour résoudre 'enfin' cette crise et rendre effectif le droit au logement » et contribuer au débat public en vue de l'élection présidentielle de 2012. « La situation en matière de logement est indigne du XXIe siècle, poursuit Magali Giovannangeli. Non seulement la crise du logement est aiguë mais elle s'enracine et elle dure. Aussi ces rencontres arrivent à un moment charnière », précise-t-elle, avec l'ambition de faire naître des « pistes [de solutions] innovantes et créatrices » sachant que les rencontres se fixent comme mot d'ordre « cinq ans pour résoudre la crise du logement ».
« Pour résoudre la crise du logement, nous devons programmer un effort budgétaire massif », déclare Jean-Luc Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre et président du MRC (Mouvement républicain et citoyen), dans le cadre d'un débat organisé par l'Assemblée des gauches et des écologistes (1) sur le thème « Le logement, une priorité absolue pour 2012 », vendredi 6 mai 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°241427). « Le logement n'est pas une marchandise comme les autres. Comme les politiques publiques du logement doivent s'inscrire dans la durée et nécessitent de la visibilité, il faut une loi de programmation à dix ans qui fixe à la fois les enjeux budgétaires et les objectifs. » A ses yeux, il faut « prendre la question en bloc » en traitant non seulement le logement social mais aussi le logement locatif privé et l'accession à la propriété et porter de 20 % à 30 % la part de logements sociaux à réaliser dans chaque programme de construction de logements comptant plus de 1 500 mètres carrés de Shon pour contribuer à la mixité sociale.
« C'est un véritable Plan Marshall pour le logement qu'il faut lancer dans l'Hérault et au-delà dans la région Languedoc-Roussillon. Nos collectivités ne pourront plus augmenter leur parc dans ces conditions de diminution permanente de dotations de l'État. » C'est l'objet de « l'appel solennel » adressé par courrier le 13 avril 2011 à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, par André Vezinhet, député (PS) et président du conseil général de l'Hérault, Jean-Pierre Moure, président (PS) de la communauté d'agglomération de Montpellier, et Hélène Mandroux, maire (PS) de la ville, comme expliqué le 12 avril à AEF Habitat et Urbanisme (AEF Habitat et Urbanisme n°243399).
Pistes pour sortir de la crise du logement, impact du dispositif Scellier sur le marché immobilier, conséquences de la GRL (garantie des risques locatifs) sur les relations entre locataires et bailleurs. Tels sont les principaux points abordés au cours d'un débat organisé par l'Anil (Agence nationale pour l'information sur le logement), , mercredi 1er décembre 2010, le jour de son assemblée générale (1). À l'issue du débat, Claude Jeannerot, le président de l'Anil, souligne les actions menées par son réseau composé de 75 agences départementales et de 660 agents qui assurent selon lui « une mission de service public du logement ». Se félicitant du vote d'un amendement au budget 2011 abondant de 500 000 euros les fonds de l'Anil (2), le président de l'Agence affirme que cette dernière « sera là notamment pour la mise en oeuvre du PTZ+ à partir de 2011 » (AEF Habitat et Urbanisme n°254333). Venu conclure la journée, Benoist Apparu, le secrétaire d'État au Logement, explique vouloir aussi compter sur l'Anil « pour la mise en oeuvre du Dalo » et « pour la mobilisation du parc social », et plaide pour le développement du réseau sur l'ensemble du territoire.