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CNRS Éditions publie un ouvrage intitulé « Le Climat à découvert », jeudi 26 mai 2011, qui livre « un panorama large des méthodes et outils mis en oeuvre pour étudier notre climat et son avenir ». Réalisé sous la direction de l'océanographe Catherine Jeandel et du physicien Rémy Mosseri (1), ce livre a « mobilisé plus d'une centaine de contributeurs », indique le CNRS. « À la suite de la lettre adressée à leurs tutelles en mars 2010 par plus de 600 chercheurs en sciences du climat (AEF n°272191), il m'a semblé utile de saisir le Comets (comité d'éthique) du CNRS, ainsi que le CoNRS (comité national de la recherche scientifique), avec comme objectif de se tenir à distance de la polémique médiatique, et de produire des analyses de qualité sur un sujet d'une très grande importance, sur lequel le fossé entre la réalité de la science qui se construit et la perception qu'en a le grand public menace de se creuser », explique Alain Fuchs, président du CNRS, dans la préface (AEF n°267698).
Universcience, établissement public du Palais de la découverte et de la Cité des sciences, lance « le premier observatoire francophone des données scientifiques sur le changement climatique ». Son site Climobs.fr est actif à partir de mardi 24 mai 2011. Ce site a été réalisé par Universcience, en partenariat avec l'Insu (Institut national des sciences de l'univers) du CNRS, le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), ainsi que Météo-France et l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (1).
« L'augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003 est principalement due à l'augmentation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère », conclut le rapport de l'Académie des sciences sur le changement climatique remis à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, jeudi 28 octobre 2010. Elle avait demandé en avril dernier à l'institution la tenue d'un « débat scientifique approfondi pour permettre la confrontation sereine des points de vue et des méthodes et établir l'état actuel des connaissances scientifiques sur le changement climatique » (AEF n°266954). Ce débat s'est tenu à huis clos le 20 septembre 2010 à l'Académie des sciences, en présence de 93 académiciens de toutes disciplines et 24 « personnalités extérieures ».
Face aux « événements climatiques extrêmes », l'Académie des sciences recommande de « promouvoir des programmes de recherche fédérateurs » dans trois domaines : « les mécanismes responsables des extrêmes climatiques » ; « la régulation, la résilience et la récupération des systèmes écologiques et sociaux » ; et « l'aménagement des territoires menacés ». Telle est l'une des sept recommandations qu'elle formule dans un rapport disponible en librairie à partir de jeudi 3 juin 2010, intitulé : « Événements climatiques extrêmes : réduire les vulnérabilités des systèmes écologiques et sociaux ».
Le président du CNRS, Alain Fuchs, confie au Comets (Comité d'éthique) et au CoNRS (Comité national de la recherche scientifique) une réflexion sur la recherche climatique, ainsi qu'il s'y était engagé début avril 2010 (AEF n°271872). Dans un courrier adressé lundi 17 mai 2010 au C3N (coordination des responsables des instances du CoNRS), il explique prendre cette initiative « à la suite de la lettre adressée à leurs tutelles en avril dernier par plus de 600 chercheurs en science du climat ». S'inscrivant « à côté du débat que l'Académie des sciences est chargée d'organiser » (AEF n°272191), la démarche du président du CNRS vise à « produire des analyses de qualité sur un sujet d'une très grande importance, sur lequel le fossé entre la réalité de la science qui se construit et la perception qu'en a le grand public menace de se creuser ». Il demande aux deux instances de « se tenir à distance de la polémique médiatique ».
« Le CNRS s'est associé tout naturellement » à la « mise au point » publiée vendredi 2 avril 2010 par « les principaux opérateurs de recherche impliqués en recherche environnementale (…) sous l'égide de l'alliance thématique AllEnvi », déclare Alain Fuchs, président du CNRS, dans un communiqué daté de samedi 3 avril 2010 (AEF n°272042). Il indique que son organisme « réaffirme sa confiance dans les travaux des chercheurs en climatologie ». « Je saisirai pour ma part le comité d'éthique du CNRS ainsi que le C3N [coordination des instances du Comité national de la recherche scientifique] sur ce sujet », annonce Alain Fuchs, ajoutant que « ces questions complexes doivent être traitées avec sérénité, et sans en rajouter dans la polémique ».
AllEnvi, l'Alliance de recherche pour l'environnement, regroupant les « opérateurs les plus impliqués en recherche environnementale », « réaffirme sa confiance dans les conditions d'exercice de la recherche en climatologie, dans leurs institutions comme dans la communauté internationale », dans un communiqué du 2 avril 2010. Cette déclaration intervient en réaction à l'interpellation de 400 chercheurs et ingénieurs spécialistes en climatologie, qui ont également adressé une lettre à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et au président de l'Académie des sciences le 31 mars, auxquels ils demandent d'exprimer publiquement leur « confiance vis-à-vis de leur intégrité et du sérieux de leur travaux » (AEF n°272191).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :