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Pour prévenir le « danger potentiel des champs électromagnétiques », il convient « d'interdire tous les téléphones portables, téléphones DECT (digital enhanced cordless telephones, téléphones sans fil) et systèmes wifi ou WLAN (wireless local area network, réseaux locaux sans fil) dans les salles de classe et les écoles, comme le préconisent certaines autorités régionales, associations médicales et organisations de la société civile ». C'est ce qu'indique un rapport de la Commission de l'environnement, de l'agriculture et des questions territoriales du Conseil de l'Europe, publié le 6 mai 2011. Ce « projet de résolution adopté à l'unanimité par la commission le 11 avril 2011 » recommande aux États membres du Conseil de l'Europe « de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l'exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout particulièrement l'exposition des enfants et des jeunes, pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés ».
Le Snalc-CSEN « ne peut que se satisfaire de l'interdiction du portable à l'école et au collège, que cela soit au nom de la santé publique ou du comportement scolaire », indique le syndicat jeudi 8 octobre 2009 dans un communiqué. Le Sénat a adopté mercredi 7 octobre un amendement au projet de loi Grenelle 2 de l'environnement, interdisant l'utilisation des téléphones portables dans les collèges et les lycées (AEF n°289511), confirmant le vote du 15 juillet de la commission de l'économie du Sénat (AEF n°297487). En mai 2009, la secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal Jouanno s'était également déclarée favorable à cette mesure (AEF n°292447).