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« Le 'paquet télécom' doit être transposé en droit français au plus tard le 25 mai 2011, la France est donc en retard », affirme Gwendal Le Grand, chef du service de l'expertise informatique au sein de la Cnil, jeudi 26 mai 2011. Il intervenait lors d'une table ronde sur la cybercriminalité organisée par l'Alliance pour la confiance numérique dans le cadre du salon « Carrefour de l'industrie électronique et numérique », qui se tenait du 24 au 26 mai 2011 au parc des expositions de Paris (AEF Sécurité globale n°239908 et n°239849). Le « paquet télécom », prévu par deux directives européennes, prévoit notamment l'obligation pour les opérateurs et les entreprises de rendre publics les incidents informatiques dont ils sont victimes.
« Seule une petite partie de l'espionnage est visible. Il est très difficile à détecter et personne n'en parle. Dans mon domaine, c'est comme Tchernobyl qui s'arrête aux frontières… » , explique Patrick Pailloux, directeur général de l'Anssi, jeudi 28 avril 2011. Être victime « n'est pas une honte », déclare-t-il, lors du petit-déjeuner organisé par le HCFDC. « On va vers une obligation de déclaration d'incidents, pas tant pour le savoir que pour en parler, car quand une entreprise est attaquée, il est probable que sa voisine le soit aussi ». Signaler des incidents peut ainsi permettre d'en éviter, ajoute-t-il. « Un patron d'industrie n'investit pas dans sa cybersécurité s'il croit qu'il ne se passe rien. La seule façon de le convaincre c'est qu'il sache ce qui se passe ».