En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le Réseau français des villes éducatrices (RFVE) demande la création d'un « Observatoire national des politiques éducatives locales », afin de « mener une évaluation partagée », déclare Yves Fournel, adjoint au maire de Lyon (1) et président du réseau, lors de la cinquième Rencontre nationale de la réussite éducative, le 24 mai 2011 à Lyon. Il détaille : « Chaque partenaire veut son évaluation, mais il faut un travail commun, sur l'ensemble des politiques locales, avec chaque ville, l'Education nationale, la Cnaf, les collectivités, etc. ». Cet « Observatoire national des politiques éducatives locales » pourrait être piloté par l'Institut français de l'éducation (ENS de Lyon, AEF n°242821), avance Yves Fournel.
« Aujourd'hui, si la jeunesse est dans la rue, c'est parce qu'on ne lui prépare pas l'avenir, qu'on ne lui présente pas un projet d'éducation », déclare Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris en charge de la vie scolaire et de la réussite éducative, lors de la présentation de l'appel de Bobigny « vers un grand projet national pour l'enfance et la jeunesse », signé par 42 organisations (1). « Notre pays souffre aujourd'hui d'un déficit de projet éducatif, l'éducation n'est plus qu'une variable d'ajustement budgétaire », regrette l'adjointe. « Or, depuis des mois, nous avons - syndicats, représentants du monde enseignants, de l'éducation populaire, fédération de parents d'élèves, organisations lycéennes - mené des discussions, une réflexion décentralisée afin de présenter cet appel de Bobigny. » Cette réflexion a débuté en janvier 2009, lors des assises de Rennes, puis lors des assises de l'Éducation à Paris en juin 2009 (AEF n°299117) puis à Bobigny en juin 2010.
L'Anaré (Association nationale des acteurs de la réussite éducative) a tenu sa "journée constitutive", hier mardi 29 janvier 2007, indique à l'AEF Frédéric Bourthoumieu, chef de projet PRE (programme de réussite éducative) de Courcouronnes (Essonne) et président de l'Anaré. L'association est dotée d'un conseil d'administration et d'un bureau. "Nos statuts devraient être publiés au Journal officiel en février", espère-t-il. "L'Anaré s'adresse au sens large à tous les acteurs de la réussite éducative, et pas seulement aux coordonnateurs des PRE (programmes de réussite éducative). Nous avons aussi le souci d'une bonne représentation territoriale, même si aujourd'hui l'Île-de-France est davantage représentée", explique Frédéric Bourthoumieu.
"Madame Amara défendra ce système [le programme de réussite éducative], qui est novateur dans son esprit", affirme Yannick Prost, directeur de cabinet de la secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville lors des "rencontres nationales des coordonnateurs de réussite éducative" hier, mercredi 17 octobre 2007 à Valenciennes (L'AEF n°463971). Pour autant, Yannick Prost ne définit pas la place du dispositif au sein du futur "plan Banlieues" voulu par le président de la République: "Je ne veux pas fermer le débat en annonçant des mesures maintenant." Fadela Amara a en effet engagé une phase de concertation jusque fin novembre avec les acteurs de la politique de la Ville (L'AEF n°330393).