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Réduire la facture énergétique du bâti, mutualiser les infrastructures, maîtriser les flux, anticiper la « résilience » du patrimoine et l'évolution des usages, le tout selon une approche systémique : telles sont quelques-unes des pistes envisagées par les représentants des universités, des entreprises de construction ou de la Caisse des dépôts invités à s'exprimer dans le cadre de la table ronde « plan campus : quelle prise en compte du développement durable dans les projets ? », organisée, mercredi 25 mai 2011, lors des Rencontres universités-entreprises 2011, au Cnit-La Défense (1). « Déclencheur d'une prise de conscience des universités en matière de développement durable », le plan campus, qui concerne environ 20 % du parc immobilier universitaire, ne saurait permettre de résoudre « 100 % des problèmes de bâtiments énergivores », prévient toutefois Patrick Tondat, directeur général délégué à l'opération campus du PRES Université Monpellier-Sud-de-France.
Dans une université, « les chargés de mission développement durable ont besoin d'une reconnaissance politique, via une lettre de mission du président », déclare Pierre Kermen, chargé de mission développement durable de l'université Joseph-Fourier de Grenoble, lors du séminaire national de formation organisé par la CPU (Conférence des présidents d'université) et l'université Joseph-Fourier de Grenoble, avec le soutien de la fondation Fondaterra. Cette première rencontre, organisée par le comité du développement durable de la CPU, a réuni à Grenoble, les 17 et 18 mars 2011, une quarantaine de chargés de mission développement durable, représentant plus d'une trentaine d'universités françaises (AEF n°246087). Le séminaire a porté sur le cadre d'élaboration du Plan vert prévu par l'article 55 de la loi Grenelle I, les difficultés à mobiliser des budgets dédiés et mis en avant des initiatives peu coûteuses telles que mises en place au sein de l'INPL (Institut national polytechnique de Lorraine).
Le PRES Université Lille Nord de France lance un appel d'offres pour réaliser le bilan carbone des six universités publiques de la région, ainsi que de la « Catho » de Lille et de Chimie Lille. Ces établissements se conforment ainsi à l'article 75 de la loi Grenelle II : les personnes morales de droit public employant plus de 250 personnes sont tenues d'établir un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre avant le 31 décembre 2012, puis tous les trois ans. « En se conformant à la loi, le PRES est dans son rôle de structuration, de mutualisation et de partage des bonnes pratiques, certains établissements étant plus avancés que d'autres », indique lundi 7 février 2011 Christian Sergheraert, président du PRES et de Lille-II.
« Le référentiel de développement durable applicable aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche, validé conjointement par la CPU et la CGE restera inchangé jusqu'à la fin de l'année universitaire, en septembre 2011 », indique à AEF Sylvie Faucheux, présidente du groupe de travail sur le développement durable de la CPU et présidente de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, mercredi 1er décembre 2010. Le référentiel est présenté comme un « document de synthèse qui regroupe l'ensemble des données relatives à la mise en œuvre concrète du 'plan vert' », prévu par la loi Grenelle I (1). « La CGE voulait intégrer des améliorations. Ces propositions sont en cours de formalisation, ce qui explique que les travaux ont pris du retard. » Sylvie Faucheux avait d'abord annoncé la sortie du nouveau référentiel pour octobre 2010.
Dix-sept grandes écoles et deux universités ont signé la « déclaration des campus responsables pour le climat », à l'initiative du réseau français Campus responsables et d'Euromed Management, sous le parrainage de la secrétaire d'État à l'Écologie Chantal Jouanno. C'est ce qu'indique l'école de commerce marseillaise Euromed Management, lundi 7 décembre 2009, à l'occasion de l'ouverture du sommet de Copenhague sur le climat qui se tient jusqu'au 18 décembre.
Le premier référentiel de développement durable applicable aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche a été communiqué vendredi 2 octobre 2009 à tous les chefs d'établissement par le président de la CGE (Conférence des grandes écoles), Pierre Tapie, et le président de la CPU (Conférence des présidents d'université), Lionel Collet. Il est présenté comme un « document de synthèse qui regroupe l'ensemble des données relatives à la mise en œuvre concrète du 'plan vert' ». Ce plan, prévu par la loi Grenelle I, doit être finalisé avant la fin de l'année 2009.