En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Comment humaniser l'entreprise et donner plus de place aux collaborateurs et à leur personnalité ? Est-il bon de les consulter sur tous les sujets, toutes les décisions et choix stratégiques ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ont tenté de répondre des dirigeants d'entreprises françaises à l'occasion d'une table ronde organisée dans le cadre de l'université d'entreprise de l'association « Les entreprises humaines » sur le thème « Démocratiser l'entreprise pour humaniser l'économie », vendredi 27 mai 2011. Car si certaines structures ont choisi de donner une voix prépondérante à leurs collaborateurs, d'autres estiment qu'il est préférable de donner une impulsion au collectif, tout en gardant à l'esprit que les décisions finales doivent revenir au leadership.
« La diversité des ressources humaines, dès lors qu'elle est bien managée, crée de la valeur et de la richesse pour l'entreprise. Elle augmenterait la rentabilité de 5 % à 15 %, selon les types d'activité », selon une étude du réseau IMS-Entreprendre pour la cité, rendue publique mardi 30 novembre 2011. Celle-ci s'appuie sur les données commerciales, qualité, ressources humaines, etc., de quatre entreprises (Axa, L'Oréal, Orange et Vinci, soit environ 100 000 salariés), qui ont travaillé en collaboration avec le cabinet Goodwill Management et IMS-Entreprendre pour la cité pendant un an et demi. L'étude « va à l'encontre des stéréotypes envers les seniors, les personnes handicapées, les femmes et les minorités visibles », soulignent les auteurs de l'enquête.
L'Oréal reçoit mardi 8 juin le trophée du capital humain, destiné à récompenser « les meilleures initiatives des entreprises du CAC 40 en matière de capital humain », de la part du cabinet de conseil en recrutement Michael Page. Le jury met la manière dont s'est déroulée l'acquisition du parfumeur YSL Beauté, et la capacité de L'Oréal à « s'engager dès l'acquisition d'YSL Beauté à ne procéder à aucun licenciement économique malgré la crise et en dépit de nombreuses synergies ; donner du temps à la fusion pour favoriser une connaissance réciproque et préparer l'intégration ; traiter chaque collaborateur individuellement par un système de parrainage ». Le lauréat a été sélectionné après étude de son rapport de développement durable annuel, auquel l'entreprise pouvait ajouter un ou plusieurs projets qu'elle voulait mettre en exergue.
« Être plus nombreux, être plus influents et préparer l'après-crise. » Telles sont les trois ambitions de l'AFMD (Association française des managers de la diversité) pour l'année 2010, affichées par sa présidente, Soumia Malinbaum, lors de l'assemblée générale de l'association, mardi 2 mars 2010. Il faut « faire de la diversité le nouveau contrat social de demain », souligne Soumia Malinbaum. Pour sa troisième année d'activité, l'AFMD va lancer de nouvelles commissions consacrées à la gestion des temps, au développement et au dialogue social, et à la diversité des fournisseurs. L'assemblée générale a été l'occasion pour Jean-Paul Agon, DG de L'Oréal, Jean-Paul Bailly, président de La Poste, Nonce Paolini, P-DG de TF1, et Laurent Batsch, président de l'université Paris-Dauphine, de débattre sur « les enjeux de la diversité ».