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« Le concept de compétences - qu'elles soient disciplinaires, transversales ou professionnelles - est un très bon outil pour permettre que les fonctions 'formation' et 'insertion' des universités se rejoignent », déclare Claude Jolly, adjoint au chef du service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle à la Dgesip, le 25 mai 2011. Il s'exprime en ouverture de l'atelier sur les compétences et la professionnalisation dans la formation organisé lors du premier séminaire national des BAIP, en marge des RUE (Rencontres universités-entreprises) 2011 (AEF n°240025). « Un diplômé a besoin d'être armé pour avoir plusieurs vies professionnelles. Cela passe par l'acquisition de savoirs fondamentaux et non d'un geste professionnel lié à une technique », poursuit-il. « Grâce à ses compétences disciplinaires, un étudiant saura par exemple distinguer les spécificités des quatre grandes périodes historiques ou résoudre une équation linéaire. Ses compétences transversales lui permettront d'exploiter des informations ou d'expliquer de façon claire un problème complexe. Enfin, les compétences dites professionnelles sont définies par le milieu professionnel car elles sont liées à la pratique du métier. Elles rendent l'étudiant directement employable. »
« On ne conçoit plus aujourd'hui l'innovation pédagogique sans intégrer la dimension de l'insertion professionnelle », déclare Patrick Hetzel, Dgesip, mercredi 25 mai 2011 lors du « premier séminaire national des BAIP », qui se tient dans le cadre des RUE (rencontres universités entreprises) au Cnit Paris La-Défense (25 et 26 mai 2011). Au cours de ce séminaire sont présentés divers témoignages sur les « stratégies » et les politiques d'insertion professionnelle. Voici des échos de la matinée.
« Le gouvernement est plus centré sur les formations en apprentissage jusqu'au bac et sur les jeunes qui sortent sans diplôme. Nous ne négligeons pas [cela], mais collectivement notre inquiétude est sur le supérieur », déclare Jean-Louis Pierrel, responsable des relations universitaires d'IBM France, au nom de l'association l'association Synergie campus entreprises, dont il est membre (AEF n°247661). Il s'exprime lundi 4 avril 2011 dans le cadre de débats organisés par le cabinet Universum, qui a rendu public son classement des « employeurs idéaux des étudiants français » (AEF n°244103) (AEF n°244110). À titre de « piste de réflexion », Jean-Louis Pierrel propose que le financement d'une entreprise à un CFA soit « aligné sur la structure d'emploi » de cette entreprise : par exemple, la taxe versée par une entreprise dont la plupart des salariés ont des formations post-bac devrait financer de l'apprentissage de même niveau. Voici des échos des interventions et débats du 4 avril.
« Il faut mutualiser les bonnes pratiques de gestion des compétences dans les pôles de compétitivité et dans le cadre du grand emprunt. Un premier groupe de travail dédié à ce thème est prévu le 7 avril 2011 », indique à AEF Vincent Queudot, coordonnateur de ce futur groupe de travail, directeur de Nancy-Université formation continue et vice-président valorisation de la recherche de l'INPL. La création de ce groupe de travail avait été évoquée par Jean-Marie Filloque, président de la CDSUFC (Conférence des directeurs de service universitaire de formation continue) fin janvier 2011 (AEF n°249568).
L'association Pasc@line propose depuis début novembre 2010 un « livre blanc » pour encourager ses 69 établissements d'enseignement supérieur membres à initier une « approche compétences » dans leurs cursus de formation, indiquent à AEF Alain Ayache, directeur de l'Enseeiht, et Noël Bouffard, directeur délégué de Sopra group, tous deux co-présidents de la commission « formations spécialisées » de l'association. Le document est public sur le site web de Pasc@line, et a été élaboré à partir d'exemples de pratiques d'entreprises (cabinet RH compétences et business, Oracle, Sopra), de l'école des Mines de Nantes, de Polytech'Tours, de l'université catholique de Louvain. L'association, qui existe depuis 2006, vise à promouvoir les métiers d'ingénieurs et cadres dans le domaine des TIC (technologies de l'information de la communication), et à « aider à la meilleure adéquation des formations dans ce domaine avec les besoins des entreprises, par une étroite collaboration entre les mondes de l'éducation et de l'entreprise ».
L'UJM (université Jean-Monnet) de Saint-Étienne, l'Apec et le Medef Loire publient un « guide des compétences » des 26 licences généralistes (bac+3) de l'établissement, présenté le 22 juin 2010 à Saint-Étienne. Le guide doit être distribué aux entreprises de la Loire et mis à la disposition des étudiants de l'UJM sur son site internet. Il est destiné aux étudiants, afin « d'identifier et de valoriser les savoirs acquis lors de leur formation et de les traduire en savoir-faire opérationnels dans leur vie professionnelle », indique Anne Bonnefoy, responsable des relations université-entreprises de l'UJM. Le guide est également « un outil de recrutement pour les entreprises, qui bénéficient ainsi d'une meilleure lisibilité des diplômes ».