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« Le premier défi des BAIP, c'est de trouver leur place parmi d'autres intermédiaires du marché du travail (Pôle emploi, les agences de placement, les petites annonces, etc.). Leur second défi consiste à trouver leur place au sein de l'université », estime Christine Musselin, directrice du CSO (UMR Sciences Po Paris-CNRS), mercredi 25 mai 2011, lors du séminaire national des responsables de l'insertion organisé par le MESR dans le cadre des RUE (Rencontres universités-entreprises) au Cnit-La Défense (AEF n°240025). « Les BAIP sont des intermédiaires du marché du travail, car leur activité est du type 'relais' : au sein d'une organisation, ils assurent le lien entre celle-ci et son environnement. Tout l'enjeu est de trouver la bonne place intermédiaire, entre d'un côté le risque de 'se faire manger' par l'environnement et donc perdre la confiance de la structure, et de l'autre, rester trop proche de la structure au point de ne plus jouer le rôle d'interface. »
« Le concept de compétences - qu'elles soient disciplinaires, transversales ou professionnelles - est un très bon outil pour permettre que les fonctions 'formation' et 'insertion' des universités se rejoignent », déclare Claude Jolly, adjoint au chef du service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle à la Dgesip, le 25 mai 2011. Il s'exprime en ouverture de l'atelier sur les compétences et la professionnalisation dans la formation organisé lors du premier séminaire national des BAIP, en marge des RUE (Rencontres universités-entreprises) 2011 (AEF n°240025). « Un diplômé a besoin d'être armé pour avoir plusieurs vies professionnelles. Cela passe par l'acquisition de savoirs fondamentaux et non d'un geste professionnel lié à une technique », poursuit-il. « Grâce à ses compétences disciplinaires, un étudiant saura par exemple distinguer les spécificités des quatre grandes périodes historiques ou résoudre une équation linéaire. Ses compétences transversales lui permettront d'exploiter des informations ou d'expliquer de façon claire un problème complexe. Enfin, les compétences dites professionnelles sont définies par le milieu professionnel car elles sont liées à la pratique du métier. Elles rendent l'étudiant directement employable. »
« Il y a trois évolutions de l'université qui doivent être confirmées : la professionnalisation des cursus, et pas seulement via les stages ; la pluridisciplinarité, car l'université a spécialisé trop vite ses étudiants ; et faire de la licence à bac+3 un diplôme qui insère », déclare Valérie Pécresse, jeudi 26 mai 2011, lors des Rencontres universités entreprises organisées au Cnit-La Défense par AEF. « La professionnalisation des cursus, c'est aussi un langage qu'il faut apprendre à parler pour être employable. Il faut maîtriser l'anglais, si possible une deuxième langue vivante, ainsi que les outils informatiques, avoir un peu voyagé, savoir travailler en groupe, avoir eu des engagements. Ce n'est pas du saupoudrage qu'il faut, ce sont des compétences de base. » Elle estime que les diplômés d'universités « doivent apprendre à répondre à la question 'que savez-vous faire', et non 'que savez-vous', tout court. Il faut faire émerger les compétences et les connaissances, au travers d'un référentiel. Ils doivent savoir ce qu'ils ont 'à vendre'. »
« On ne conçoit plus aujourd'hui l'innovation pédagogique sans intégrer la dimension de l'insertion professionnelle », déclare Patrick Hetzel, Dgesip, mercredi 25 mai 2011 lors du « premier séminaire national des BAIP », qui se tient dans le cadre des RUE (rencontres universités entreprises) au Cnit Paris La-Défense (25 et 26 mai 2011). Au cours de ce séminaire sont présentés divers témoignages sur les « stratégies » et les politiques d'insertion professionnelle. Voici des échos de la matinée.
« Les diplômés de nos universités sont capables à l'évidence de s'insérer parfaitement dans le monde de l'entreprise, y compris dans des fonctions et à des niveaux de responsabilité éloignés en apparence de leurs formations », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en ouverture des « trophées des binômes PDG-DRH, Global RH », organisés à Paris mardi 15 mars 2011. L'édition 2011 de cette manifestation est placée « sous le signe du rapprochement de l'université et de l'entreprise ». La ministre invite les participants à travailler plus étroitement avec les BAIP.
« Après avoir obtenu la mise en place de BAIP dans les universités, chargés de l'orientation et de la gestion des stages, le Mét propose aujourd'hui d'ajouter aux missions de ces BAIP un rôle de développement de l'entrepreneuriat étudiant », indique-t-il vendredi 19 novembre 2010. L'organisation étudiante annonce également sa participation à la « marche des entrepreneurs » organisée par l'association « Parrainer la croissance », également organisatrice « des journées de l'entrepreneur » le 15 novembre.
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :