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Il est nécessaire de mettre en place des outils de suivi « fins et réactifs » pour initier des réponses publiques adaptées à l'habitat indigne, remarque la « Note rapide » de l'IAU (Institut d'aménagement et d'urbanisme) d'Île-de-France de mai 2011 intitulée « l'habitat indigne en Île-de-France : processus et enjeux ». Le document observe que « l'insalubrité est devenue plus diffuse et moins visible dans de nombreux territoires ». Elle touche désormais, en plus du parc ancien, les copropriétés récentes et l' « hôtellerie sociale ». Une phénomène « récent et préoccupant » a également fait son apparition, la division pavillonnaire (location de caves, greniers, garages). La note alerte : « plus la situation de dégradation du bâti s'inscrit dans la durée, plus les situations se cristallisent et plus leur traitement sera complexe, lent et coûteux. »
« La région Île-de-France est aujourd'hui le réceptacle de toutes les crises du logement : pénurie de l'offre, flambée des prix de l'immobilier, poids devenu très lourd des loyers […] propriétaires surendettés, développement de l'habitat indigne et de la ségrégation urbaine. Tout concourt à ce qu'il y ait péril. Il y a urgence à refonder les politiques du logement en Île-de-France », diagnostique le président (PS) du conseil régional Jean-Paul Huchon, mardi 31 mai 2011, en ouverture des troisièmes assises régionales du logement à Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°4935) (AEF Habitat et Urbanisme n°239514). Face à ces difficultés, « la région agit, [faisant] du logement la priorité du bouclier social régional », assure-t-il, rappelant le bilan (120 000 logements réalisés ou réhabilités pendant la première mandature et le double pendant la seconde) et les engagements récents du Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) validés à l'unanimité par les élus de Paris Métropole (AEF Habitat et Urbanisme n°239653). « Notre bilan est donc assez positif, mais je sais également qu'il faut aller plus loin. »
98 millions d'euros : c'est le coût prévisionnel du programme de requalification du quartier Notre-Dame-Vernier-Thiers de Nice (Alpes-Maritimes) qui a donné lieu vendredi 14 janvier 2011à la signature d'un protocole d'accord entre Nice Côte d'Azur (1) et l'État, en présence du secrétaire d'État chargé du Logement. Notre-Dame figure sur la liste des 40 quartiers retenus dans le cadre du PNRQAD (Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés), rendue publique début 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°278270) (2). Situé autour de la gare Thiers, le quartier concentre « un habitat ancien vétuste ou indigne et des copropriétés et des hôtels meublés dégradés », explique Dominique Estrosi-Sassone, vice-présidente (UMP) de NCA en charge du logement, contactée par AEF Habitat et Urbanisme mercredi 19 janvier.
« En France, la situation générale du logement s'est améliorée. En 20 ans, la part de logements sans confort est passée de 15 à 2 %, une réussite qu'on doit grandement à l'Anah [Agence nationale pour l'habitat] », se réjouit le secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, jeudi 9 décembre 2010, en ouverture des 11e Entretiens de l'habitat organisés à Paris par l'Anah. Ces progrès ne sauraient toutefois masquer les carences de la France en matière d'habitat. Une étude (1) réalisée par Régis Bigot et Sandra Hoibian au sein du département « Conditions de vie et aspirations des Français » du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) montre qu'un tiers des ménages français vit dans un logement présentant « un défaut majeur de qualité » (problème de plomberie, moisissures, etc.) ; « un taux supérieur à la moyenne européenne », souligne Sandra Hoibian, évoquant une « situation assez préoccupante ».
« Il ne reste à Paris que trois immeubles insalubres sur les 1 030 identifiés en 2001 », se félicite Bertrand Delanoë, maire (PS) de Paris, mardi 15 juin 2010, à l'occasion de la livraison d'un immeuble de logements sociaux dans le 18e arrondissement (1) qui annonce la fin du programme de lutte contre l'habitat indigne débuté au début de la première mandature. L'élu salue le « travail considérable accompli avec 20 000 logements traités, 5 000 familles relogées et 1,2 milliard d'euros engagés » et insiste sur l'action de la ville en faveur de l'hébergement avec le rachat de 75 hôtels meublés. Il souligne également la mise en place de l'observatoire de prévention de la dégradation des immeubles anciens chargé de suivre et de prévenir le traitement des « trois ou quatre immeubles susceptibles de basculer dans l'insalubrité chaque année. »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :