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« La mesure la plus importante pour nous est le suivi individualisé, c'est la seule façon de réussir la lutte contre la violence », affirme à AEF Sécurité globale le préfet de police, Michel Gaudin, après la présentation du plan de lutte contre la violence de la Préfecture de police de Paris devant plus de 300 personnes, mercredi 1er juin 2011. « On ne peut que se féliciter des initiatives d'ores et déjà menées dans certains arrondissements de Paris, où les services de la mairie, de l'État et les acteurs associatifs se réunissent au sein de cellules opérationnelles chargées de suivre » des cas concrets, souligne la Préfecture. Pour lutter contre la violence, « il ne faut pas simplement une analyse théorique, il faut des déclinaisons opérationnelles concrètes avec des pistes d'actions nouvelles. Notre programme en huit mesures se devait d'être pragmatique », précise Michel Gaudin.
Le préfet de police, Michel Gaudin, dévoilera un plan pour prévenir les violences au cours d'un séminaire le 1er juin 2011. Parmi les huit mesures prévues figure l'accueil de mineurs délinquants réitérants par la Préfecture de police, sous la forme d'un « parcours de réparation » mis en place en partenariat avec la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse). C'est ce qu'indique une note interne datée du 5 avril 2011, dont AEF Sécurité globale a obtenu copie. « Sur une période relativement longue de deux à quatre mois, ces mineurs feront des passages réguliers dans certains services, où ils seront employés sur divers travaux de manutention et de réparation ou participeront à des activités utiles », indique le document. Juridiquement, la Préfecture de police sera « délégataire de l'exécution de mesures de suivi prononcées contre certains mineurs réitérants au titre d'une mise en examen ou d'une peine ».
« On ne peut passer sous silence les violences physiques dont les policiers sont trop régulièrement la cible », déclare le préfet de police, Michel Gaudin, en ouverture d'un « atelier-débat » organisé par la Préfecture de police, mercredi 1er mars 2011 à Paris. Intitulé « Faire face aux situations de violence », cet événement avait pour objectif d'apporter des témoignages de professionnels exposés à la violence et des mesures mises en oeuvre pour y répondre. « Sur le ressort de Paris, par exemple, les violences à dépositaires de l'autorité publique ont augmenté de plus de 120 % en quinze ans », pointe Michel Gaudin. « De nombreuses catégories professionnelles sont concernées au-delà de la Préfecture de police, je pense notamment aux personnels de l'éducation nationale et de l'équipe mobile académique de sécurité, les correspondants de nuit de la ville de Paris, les fonctionnaires de la protection judiciaire de la jeunesse, les agents du GPIS, les personnels de la RATP, les commerçants de proximité, les bijoutiers, les buralistes ou encore les transporteurs de fonds », détaille Michel Gaudin. Plusieurs représentants de ces professions avaient été conviés à assister à la conférence, avec des personnels (administratifs et policiers) de la Préfecture de police.
« Après huit années de baisse continue, la délinquance globale connaît depuis le début de l'année 2010 une hausse modérée, avec + 0,5 % de crimes et délits enregistrés par les services de la Préfecture de police », déclare Michel Gaudin, lundi 13 décembre 2010, devant les élus du Conseil de Paris (AEF Sécurité globale n°253076).
Michel Gaudin, préfet de police, plaide pour « un véritable renouveau de la politique préventive » lors du conseil municipal de Paris, lundi 27 septembre 2010. « Je sais que votre collectivité consacre beaucoup de ressources et d'énergie à ces enjeux, de même que l'éducation nationale ou la justice, déclare-t-il en s'adressant à Bertrand Delanoë. Mais au regard de l'acquis de 15 ans de contrats locaux de sécurité dans différents centres urbains de notre pays, notre action collective reste trop segmentée et insuffisamment partenariale dans le suivi des situations concrètes. »
« Afin d'améliorer l'accueil et l'accompagnement des victimes en position de fragilité sociale et, dans certains cas, des auteurs d'actes de délinquance, le premier intervenant de proximité en commissariat a pris ses fonctions le lundi 13 septembre dans le 13ème arrondissement », annoncent la Ville de Paris et la Préfecture de police, mercredi 15 septembre 2010. Sa prise de fonction fait suite à la convention signée le 25 mai dernier par George Sarre, adjoint au maire de Paris chargé de la sécurité et de la prévention, le Préfet de police et le procureur de la République de Paris et s'inscrit dans le cadre du contrat parisien de sécurité signé en avril 2009.