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« Si la taille scientifique de notre PRES est modeste au regard des PRES de Paris intra-muros, nos résultats sont probablement les meilleurs de l'Île-de-France en termes d'efficience », déclare à AEF Simone Bonnafous, présidente de l'Upec, à l'occasion d'un entretien croisé avec Francis Godard, président de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, jeudi 19 mai 2011 (1). Les deux présidents reviennent sur les résultats de leur PRES Université Paris-Est aux différents appels à projets des investissements d'avenir, et notamment sur leur projet d'idex. Le jury a estimé « apparemment que la masse critique était insuffisante en nombre de doctorants » et regretté que « la gouvernance de l'idex proposée soit celle du PRES », explique Francis Godard. « Mais il est hors de question pour nous de multiplier les pôles de gouvernance », ajoute-t-il. « Nous sommes d'accord pour dire qu'il faut ouvrir la gouvernance du PRES à plus de partenaires extérieurs, mais non pour inventer une nouvelle structure du PRES », précise Simone Bonnafous. Interrogés sur un éventuel projet de fusion de leurs deux universités, ils indiquent que la question est « logiquement ouverte ». « Si un jour il y a fusion, elle doit être la conséquence d'un projet déjà bien avancé en commun et non l'inverse », précise toutefois Simone Bonnafous, complétée par Francis Godard qui estime qu'il « faut d'abord poser toutes les briques ». Enfin, ils reviennent sur l'opération campus et expliquent avoir « rencontré un vrai problème avec le cahier des charges des IEED puisque l'objectif affiché est de fournir des technologies brevetables à court terme, ce qui pose un problème de fond dans le domaine du développement durable urbain ou celui des services ».
« L'UPEMLV apparaît comme une universite dynamique, encore en devenir, qui sait de finir clairement ses priorite s strate giques dans les secteurs de la recherche et de la formation, et qui parvient a nouer des relations constructives avec son environnement local. Sa politique volontariste lui a permis de pre senter un dossier solide et convaincant pour le passage aux RCE » au 1er janvier 2009. C'est l'avis de l'Aeres dans son rapport d'évaluation de l'université daté de mars 2010, et récemment mis en ligne. Autre point fort selon l'agence, sa « politique partenariale tres affirme e dans le cadre du PRES Universite Paris-Est en matiere de recherche et de formation doctorale, avec la mise en cohe rence des the matiques de recherche du PRES avec celles de l'universite et avec les formations doctorales. »
L'université Paris-XII Val-de-Marne propose une offre de formation de qualité tournée vers la professionnalisation et l'insertion professionnelle. En revanche, ses équipes de recherche en SHS manquent de visibilité et sa stratégie internationale est encore trop dispersée. C'est ce que constate l'Aeres dans son rapport rendu public en février 2009. Selon l'Aeres, « l'université Paris-XII Val-de-Marne a fait preuve d'une bonne réactivité au service de la stratégie d'établissement et d'un accompagnement des pôles significatifs : santé, chimie, environnement ». Au terme de son travail, l'Aeres recommande à l'université Paris-XII Val-de-Marne de « poursuivre son intégration dans le PRES Université Paris-Est et de continuer à réorganiser ses activités de recherche autour des équipes émergentes visant à atteindre des tailles critiques ». Le comité d'évaluation était présidé par Claude Burlet, président honoraire de l'université Henri Poincaré Nancy-I.