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L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) publie, lundi 30 mai 2011, une synthèse scientifique et technique sur les expositions professionnelles à l'amiante qui met en relief une liste de métiers et de secteurs d'activité les plus concernés. Saisie le 15 mai 2009 par la direction générale du travail pour contribuer à la réforme du dispositif de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante, l'agence conclut qu'« aucune base de données ne permet de dresser de façon univoque une liste exhaustive des métiers les plus exposants applicable à l'ensemble des situations », chacune possédant « ses propres spécificités et ses limites ». L'étude permet d'extraire des « problématiques majeures qu'il est important de considérer dans la recherche d'un système de compensation équitable ».
La Commission européenne demande au Royaume-Uni de « modifier les dispositions de sa législation qui exemptent certaines activités d'entretien et de réparation de l'application de la directive européenne sur la protection des travailleurs contre l'amiante », mercredi 16 février 2011. Cette demande prend la forme d'un avis motivé, notifié en application de la procédure d'infraction de l'UE. « Le Royaume-Uni dispose à présent de deux mois pour mettre sa législation en conformité avec le droit de l'UE. Si l'État membre n'adopte pas les mesures nécessaires, la Commission pourrait l'assigner devant la Cour de justice de l'Union européenne », précise-t-elle.
La CSI (confédération syndicale internationale) salue, mercredi 15 septembre 2010, la déclaration de position officielle de l'OIT (Organisation internationale du travail) sur l'amiante, qui vient, selon elle, « confirmer que l'OIT souhaite voir abolir l'utilisation de l'amiante dans le monde ». Dans cette déclaration, publiée le 6 septembre 2010, l'OIT rappelle les principes fondamentaux établis par la convention sur l'amiante n°162 (1986) sur la prévention et la protection des travailleurs et la convention sur les cancers professionnels n°139 (1974), ainsi que par la résolution sur l'amiante de 2006.
La mairie de Paris a inspecté plus de 3 000 de ses bâtiments présentant un risque de présence d'amiante depuis 2006, mais « en termes de volumes significatifs depuis 2008 ». « En général, c'est de l'amiante non friable qui a été trouvé. Contrairement à l'amiante friable, le seul risque de dispersion, ce sont les travaux, comme par exemple la démolition de murs », explique à AEF Antoine Chinès, directeur de cabinet de Maïté Errecart, adjointe au maire de Paris chargée de l'administration générale, vendredi 29 janvier 2010. Ainsi, « sur les 3 103 bâtiments inspectés, 1 520 contenaient de l'amiante non friable ou non dégradé ».
L'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) demande, mardi 15 septembre 2009, d'abaisser « sans plus attendre » la VLEP (valeur limite d'exposition professionnelle) pour l'amiante à 10 f/l (fibres par litre d'air). « Actuellement fixée à 100f/L, elle fait courir un excès de risque pour un travailleur » de « 3,3 cas de cancers supplémentaires pour 1 000 travailleurs exposés qui ne peut être considéré comme acceptable », souligne l'agence.