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Une majorité de locataires installés de longue date, satisfaits de leur logement et qui souhaitent y rester pour 83 % d'entre eux. Telle est l'image qui ressort de l'étude (1) sur le logement des personnes âgées à Paris, présentée mardi 7 juin 2011 par l'Adil (Agence départementale pour l'information sur le logement) 75. Ce tableau ne saurait toutefois masquer d'importantes disparités et une certaine vulnérabilité économique et sociale de ce public, dont les trois-quarts n'envisagent pas de solution en cas de perte d'autonomie, et se dit peu enclin à réaliser des travaux pour améliorer l'accessibilité de son logement. « La ville de Paris a mis en place des aides trop peu utilisées. Il est indispensable de promouvoir une réelle politique de prévention de l'habitat », souligne la directrice de l'agence, Martine Rullier, pour qui les principaux défis consisteront non seulement à « repérer les personnes âgées concernées », à « les accompagner et les conseiller » et aussi à leur apporter les moyens financiers nécessaires ».
« L'adaptation de l'habitat est un enjeu capital pour le parc existant. Si, pour des raisons pragmatiques, une normalisation intégrale semble compliquée, ne nous cachons pas que, compte tenu des projections démographiques, il faut tout de même prévoir d'adapter quelque deux millions de logements. » C'est ce qu'explique Laurent Girometti, directeur technique et juridique de l'Anah (Agence nationale de l'habitat), mercredi 2 février 2011, lors d'une table-ronde sur le maintien à domicile organisée par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale dans le cadre d'un cycle d'auditions et de tables rondes consacrées à la réforme de la prise en charge de la dépendance. Il s'agit « de préparer le débat que nous aurons à l'automne », indique son président, le député Pierre Méhaignerie (UMP, Ille-et-Vilaine). Pour Muriel Boulmier, directrice générale du groupe Ciliopée, auteur du rapport « Bien vieillir à domicile - Enjeux d'habitat, enjeux de territoires » (AEF Habitat et Urbanisme n°267524), le maintien à domicile, moins coûteux qu'un hébergement dans une maison spécialisée, est aussi « une opération gagnant-gagnant non seulement pour la personne âgée qui reste dans son environnement, mais aussi pour les finances publiques et l'équilibre des territoires ».
Organiser une meilleure articulation des actions en matière de prévention de la perte d'autonomie et de lutte contre la précarité énergétique des personnes retraitées. C'est l'objectif de la convention signée mi-janvier 2011 entre l'Anah (Agence nationale pour l'habitat) et la Cnav (Caisse nationale d'assurance vieillesse) (1) dans le cadre du programme « Habiter mieux ». Géré par l'Anah, dans le cadre des investissements d'avenir, ce programme vise la réhabilitation de 300 000 logements appartenant à des propriétaires occupants modestes sur la période 2010-2017 pour un montant de 1,25 milliard d'euros (AEF Habitat et Urbanisme n°263624). Les signataires de la convention s'accordent pour une durée de sept ans à développer un meilleur accompagnement des retraités dans leurs démarches d'amélioration de leur logement, à assurer une plus grande solvabilisation des retraités pour la réalisation des travaux nécessaires et à harmoniser les instruments et les conditions financières de mise en œuvre.
« Créer une nouvelle catégorie de logements sociaux », mettre en place « un prêt viager hypothécaire accessibilité », faire des PLH (plans locaux d'habitat) le « socle d'une stratégie d'aménagement en faveur des aînés ». Telles sont quelques unes des mesures préconisées par la mission « Vivre chez soi » dans son rapport remis, jeudi 17 juin 2010, à la secrétaire d'État aux Aînés, Nora Berra. Lancée le 18 juin 2010, la mission menée par Alain Franco le président du CNR (Centre national de référence) liste 18 propositions pour favoriser le maintien des personnes âgées à leur domicile. « Plus de 92 % des aînés de 80 à 84 ans vivent en logement autonome, et 71 % des 90-94 ans continuent à vivre chez eux », souligne Nora Berra, ajoutant que « le domicile, lieu préféré des Français, est le premier lieu de risques : isolement, solitude, accidents domestiques, en particulier les chutes, abus de confiance, etc. ». Pour mettre en oeuvre ces mesures, la secrétaire d'État veut « poser les fondations d'une approche interministérielle en constituant un Comité de pilotage national ». Voici les mesures concernant le domaine du logement et de l'habitat.
« La politique d'action sociale en faveur des retraités prend plus en compte le vieillissement de la personne que celui de son environnement » souligne le dernier numéro de « Cadr'@ge », le bulletin de la Cnav (Caisse nationale d'assurance vieillesse), paru jeudi 10 juin 2010. Les auteur de l'étude, Jim Ogg et Sylvie Renaut rappellent que le logement des personnes âgées est souvent mal adapté à leur état alors même que plus de 90 % des 75 ans et plus, vivent chez eux. Ainsi, ils notent que l'importance du logement au regard des problématiques du vieillissement de la population a été longtemps négligée. Pour gagner en efficacité, la politique d'action sociale doit s'intégrer aux dispositifs qui s'adressent à toute la population, et non pas aux seules personnes âgées, estiment les auteurs de l'étude.
Le Conseil général de l'Oise et l'Opac du département (1) signent, vendredi 2 avril 2010, une convention de partenariat pour accompagner le déroulement d'une étude visant à « développer une démarche novatrice en matière de logements [sociaux] adaptés aux personnes âgées et handicapées, leur permettant de se maintenir à domicile ». Le Conseil général indique que « 145 000 personnes âgées de plus de 60 ans et/ou handicapées » vivent dans le département.
Faire de l'adaptation de l'habitat au vieillissement de la population un « axe fort de la politique du logement, en lien avec l'urbanisme » : c'est ce que préconise Muriel Boulmier, directrice générale de Ciliopee (ex-Groupe Logement 47) et présidente du groupe de travail « Évolutions démographiques et vieillissement » de la Cecodhas dans un rapport intitulé « L'adaptation de l'habitat à l'évolution démographique, un chantier d'avenir ». Remis au secrétaire d'État au Logement et à l'Urbanisme le 7 octobre 2009, ce rapport détaille 32 propositions organisées autour de thématiques comme le renforcement de l'habitat, la professionnalisation des acteurs, le développement de partenariats et la mobilisation des professionnels.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."