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Créer un congé d'accueil de l'enfant de huit semaines à partager à égalité entre la mère et le père, « soit, pour le père, la possibilité de bénéficier d'un congé plus long de deux semaines par rapport aux 11 jours calendaires actuels et aux trois jours d'autorisation spéciale d'absence financés par l'entreprise », assorti d'un bonus d'une semaine pouvant être pris jusqu'au premier anniversaire de l'enfant pour l'un ou l'autre parent si le père prend la totalité de son mois de congé. C'est l'une des propositions principales du « rapport sur l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et familiales dans le monde du travail », remis par l'inspectrice générale des affaires sociales Brigitte Grésy à la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale Roselyne Bachelot, mardi 7 juin 2011.
Le travail à domicile ou télétravail est entré « dans le top 3 des actions les plus demandées par les salariés-parents », et l'on constate « un début de mise en place de cette action dans les entreprises », selon les résultats de la troisième vague du baromètre de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), rendue publique vendredi 13 mai 2011 (1). Les résultats du baromètre montrent que « la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle reste une préoccupation essentielle des salariés, et fait l'objet d'une attention croissante dans les entreprises, même si beaucoup d'efforts restent à faire, notamment en termes d'aménagement du temps de travail, ou de développement de services spécifiques au sein des entreprises ». Par ailleurs, une partie du baromètre porte sur les salariés parisiens, sur lesquels l'OPE a choisi de réaliser un focus.
La CGPME s'oppose à la proposition de la présidente du Medef d'instaurer un « congé paternité obligatoire » (AEF n°245846), dans un communiqué de presse publié mercredi 16 mars 2011. « Plutôt que de rendre obligatoire le congé paternité », la CGPME recommande « un assouplissement de ses modalités permettant de le fractionner ». Un tel dispositif permettrait à la mesure de « jouer pleinement son rôle en facilitant une nouvelle organisation familiale à mettre en place lors d'une naissance ».
« Je pense que d'ici un ou deux mois maximum, nous formulerons des propositions [sur d'éventuelles évolutions du congé paternité] et nous pourrons mettre cela à l'ordre du jour de l'agenda social pour le second semestre 2011 », déclare Laurence Parisot, mardi 15 mars 2011, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. La présidente du Medef revient ainsi sur ses déclarations de début mars dans l'hebdomadaire « Elle », plaidant pour « l'instauration d'un congé paternité obligatoire - pour commencer, moins long que celui de la mère - [qui] permettrait de rétablir un regard plus égalitaire sur les jeunes parents ». « Nous sommes en train de préparer des modalités concrètes d'application [de ce congé paternité] à la fois sur la durée et sur la part obligatoire » de celui-ci, précise-t-elle.
« Des PME plus actives que les grandes entreprises en matières d'organisation du travail et de dialogue manager-collaborateur », « une progression significative, mais encore insuffisante, entre 2009 et 2010, des actions de sensibilisation des managers d'équipe au respect de l'écosystème personnel de leurs collaborateurs », « une forte créativité des entreprises en termes d'invention de solutions nouvelles pour aider les salariés à articuler leurs vies professionnelles et personnelle » : tels sont les principaux enseignements du volet « Entreprises » du second baromètre de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), présenté mardi 19 octobre 2010. « Deux grands enjeux [sont] invoqués par les entreprises pour expliquer leur implication sur ces sujets : renforcer l'engagement des collaborateurs et promouvoir l'égalité professionnelle entre hommes et femmes », précise le baromètre.
Une trentaine de nouvelles entreprises, dont quinze en région Rhône-Alpes, ont signé la Charte de la parentalité, lors de la première étape du « tour de France de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale » lancé par l'Observatoire de la parentalité (AEF n°265645), le 29 juin 2010 à Lyon. « Plus de 200 entreprises et 1,5 millions de salariés sont ainsi couverts par la charte, dont plus de la moitié sont aujourd'hui des PME et 20 % des TPE », indique Jérôme Ballarin, président de l'Observatoire, pour qui « la parentalité en entreprise est une arme anticrise, qui doit nous permettre de repenser notre modèle productiviste ». « L'enjeu est de faire vivre la charte dans la durée et d'aller au-delà en agissant pour l'égalité homme-femme dans l'entreprise », ajoute Thierry Guerin, responsable « gestion des talents » à la direction RH de Renault Trucks (Lyon), nouveau signataire de la Charte. L'entreprise spécialisée dans la production de camions a notamment mis en place une conciergerie et créé deux crèches d'entreprise.
« Les avancées concernant la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle sont très modérées, et la moitié des salariés parents considère toujours que la prise en compte de leur statut familial n'est pas une priorité pour leur entreprise. » C'est ce que révèle le baromètre 2010 de la conciliation entre vie professionnelle et familiale réalisé par l'Observatoire de la parentalité en entreprise en partenariat avec l'Unaf. Ce baromètre a été réalisé en février 2010 auprès de 1 000 salariés et rendu public jeudi 18 mars 2010. Toutefois, « certains dispositifs sont de plus en plus présents dans les entreprises ». Ainsi, 39 % des salariés ont le droit aux primes à la naissance, 36 % disent pouvoir profiter d'un temps partiel facilité, sans impact négatif sur l'évolution professionnelle.