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En 2001, au début du premier mandat de Bertrand Delanoë, « nous nous étions fixé pour objectif de financer 7 800 logements [étudiants], nous en sommes aujourd'hui à 6 200 qui sont d'ores et déjà lancés, programmés ou budgétés ». C'est ce que Didier Guillot, adjoint (PS) au maire de Paris chargé de la vie étudiante, déclare à AEF mercredi 24 mai 2011. « Nous n'aurons donc aucune difficulté à remplir nos objectifs, et peut-être au-delà, dans les trois ans qui viennent », assure-t-il. La ville de Paris a ainsi « engagé 180 millions d'euros sur le logement étudiant » depuis le début du second mandat du maire de Paris en 2008. Il revient également sur l'opération Campus à Paris et se dit « agréablement surpris » par l'enveloppe de 200 millions d'euros attribuée à la vie étudiante (AEF n°243920). Il détaille également l'accord, qualifié d' « historique », avec la CIUP (AEF n°243622), ainsi que les projets de la ville de Paris sur le logement étudiant. Enfin, il revient sur le travail d'« Étudiant de Paris - Le Conseil », en rappelant que celui-ci « a participé trois fois à la consultation préalable à Condorcet ».
« Le maire de Paris avait annoncé pendant la campagne 2008 que nous consacrerions un milliard d'euros » à l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation, rappelle Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de ces trois sujets. « Je peux vous dire que 522 millions d'euros sont d'ores et déjà engagés » et que « 478 millions d'euros sont engagés sur des projets précis et clairement identifiés », annonce-t-il jeudi 12 mai 2011, à l'occasion d'une conférence de presse visant à présenter les principaux sujets qui seront abordés lors du Conseil de Paris les 16 et 17 mai prochains. A cette occasion, le maire de Paris, Bertrand Delanoë présentera une « communication » qui se veut un « point d'étape ». « Étant donné que beaucoup de choses que nous avons lancées étaient des projets de moyen ou de long terme, l'année 2011 est aussi une année charnière, une année où les projets vont sortir de terre et commencer à être visibles », explique ainsi Jean-Louis Missika.
« Un accord historique permettant le développement de nouveaux logements étudiants et chercheurs » : c'est ainsi qu'est qualifié l'accord sur le foncier de la Cité internationale universitaire de Paris entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, la ville de Paris, la Chancellerie des universités de Paris, et la CIUP, dans un communiqué commun, vendredi 7 avril 2011. « Cet accord constitue un nouveau départ pour la CIUP et une chance pour l'attractivité de Paris, dont les étudiants, les chercheurs, et l'ensemble des Parisiens seront les premiers bénéficiaires. »
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, annonce mercredi 6 avril 2011, la répartition de la dotation de 700 millions d'euros réservée à Paris intra-muros dans le cadre de l'opération campus (AEF n°287346). Comme cela avait été annoncé dès sa création en février 2010, le PRES Sorbonne Paris Cité se voit attribuer 200 millions d'euros (AEF n°276026). Sur les 500 millions d'euros restants, 200 millions d'euros sont attribués à la vie étudiante, 130 millions d'euros au PRES Sorbonne Universités, 100 millions d'euros au PRES Hesam, et 70 millions d'euros à la fondation de coopération scientifique PSL. Par ailleurs, 75 millions d'euros d'intérêts permettront de lancer les dix premiers chantiers dès 2011 et 75 millions d'euros sont destinés à l'université Paris-Dauphine, sous la forme de PPP.
« Nous avons aujourd'hui 340 000 logements spécialement dédiés aux étudiants en France. Il faut doubler ce chiffre en 2020 et passer à 680 000 logements, un objectif atteignable si nous réussissons à mobiliser tous les acteurs », annonce Valérie Pécresse, mardi 5 avril 2011, lors de son discours d'ouverture de la Conférence nationale sur le logement étudiant, au centre Georges-Pompidou à Paris. « Ma conviction, c'est que nous n'avons pas encore tout essayé en matière de logement étudiant, que ce soit en matière de mobilisation du foncier, de bâti, de façons de cohabiter, etc. Il nous faut de l'imagination. » Elle en appelle aux Crous, aux collectivités territoriales, qui pourraient envisager de « réserver un quota de logement social aux étudiants », aux universités, « qui, à travers l'opération campus, pourront mieux organiser leur immobilier et densifier leur campus », ainsi qu'aux bailleurs privés, « qui pourraient flécher du logement pour les étudiants ». Par ailleurs, elle propose que « les Crous puissent se porter caution » pour les étudiants qui se logeraient dans le parc privé labellisé « logement étudiant », de manière à lutter contre « le handicap d'image » dont souffrent les étudiants sur ce marché.
Le Crous de Paris ouvrira quatre nouvelles résidences étudiantes dans la capitale au premier trimestre de l'année 2010-2011, dans les 11e, 13e et 18e arrondissements, indique son directeur Denis Lambert, mercredi 15 septembre 2010. Cela représentera 180 nouveaux logements T1 d'une surface moyenne comprise entre 17 et 20 mètres carrés, et coûtant entre 345 et 422 € par mois. Ces logements s'ajouteront aux 3 788 autres que gère déjà le Crous parisien, dont 501 chambres qui restent « à réhabiliter ou à améliorer ». « D'ici 2014, la totalité du parc ancien du Crous sera transformé en studios tout confort. 820 logements seront réhabilités et l'immeuble du 24 rue de la Harpe (AEF n°295187) sera prochainement transformé en résidences pour handicapés », indique aussi le Crous, qui gérait 50 075 étudiants boursiers en 2009-2010. « Nous recevons environ cinq demandes pour une offre de logement », note Denis Lambert.