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L'Enisa lance la troisième édition de ses rapports sur la SRI (sécurité des réseaux et de l'information) dans trente pays européens, mercredi 8 juin 2011. L'agence de l'Union Européenne publie une synthèse par pays, disponible sur internet(en anglais). « Cette publication révèle un écart sensible entre les pays européens concernant leur état de préparation à faire face au cybercrime, aux attaques des réseaux et à la résilience des réseaux », précise l'agence. « La conclusion principale démontre qu'aucun modèle n'existe dans les pays européens observés concernant l'existence d'une stratégie nationale de SRI. Cependant,de nombreux pays multiplient leurs efforts et accomplissent des progrès dans ce domaine. Les mécanismes de partage de l'information et la coopération entre les intervenants clés varient également d'un pays à l'autre ».
« Aujourd'hui, les mesures périmétriques de cyberdéfense ne suffisent plus », déclare Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, mercredi 25 mai 2011. Il tenait, avec Patrick Pailloux, directeur général de l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), une conférence de presse destinée à présenter les nouvelles mesures de la politique gouvernementale de sécurité des systèmes d'information, présentées en conseil des ministres par François Fillon plus tôt dans la journée (AEF Sécurité globale n°240069). « Il s'agit de répondre aux nouvelles attaques, qui ont quatre caractéristiques », indique Francis Delon. Elles visent « tous les systèmes d'information, ceux des entreprises comme des États » ; les modes d'attaques se diversifient (téléphones, courriels, clés USB…) ; les attaquants se spécialisent en développant « des outils sur mesure et sophistiqués » ; « les conséquences des attaques sont de plus en plus en plus importantes ». Selon le SGDSN, les pirates informatiques agissent en effet de plus en plus comme des « professionnels du renseignement ».
« Le gouvernement a décidé d'accélérer la montée en puissance du dispositif national de sécurité et de défense des systèmes d'information en adoptant un ensemble de mesures », indique le Premier ministre dans une communication relative à la politique de sécurité des systèmes d'information, en conseil des ministres mercredi 25 mai 2011. Cette décision est notamment « une réponse à la multiplication en France des attaques informatiques de grande ampleur ». François Fillon annonce ainsi la création d'un « un groupe d'intervention rapide placé à l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), formé d'experts capables d'intervenir sur les systèmes d'information de l'État et des opérateurs qui en feraient la demande, permettra de traiter dans les meilleurs délais les attaques les plus graves ». L'Anssi a récemment dévoilé la stratégie de la France pour la défense des systèmes d'information (AEF Sécurité globale n°248070).
« Seule une petite partie de l'espionnage est visible. Il est très difficile à détecter et personne n'en parle. Dans mon domaine, c'est comme Tchernobyl qui s'arrête aux frontières… » , explique Patrick Pailloux, directeur général de l'Anssi, jeudi 28 avril 2011. Être victime « n'est pas une honte », déclare-t-il, lors du petit-déjeuner organisé par le HCFDC. « On va vers une obligation de déclaration d'incidents, pas tant pour le savoir que pour en parler, car quand une entreprise est attaquée, il est probable que sa voisine le soit aussi ». Signaler des incidents peut ainsi permettre d'en éviter, ajoute-t-il. « Un patron d'industrie n'investit pas dans sa cybersécurité s'il croit qu'il ne se passe rien. La seule façon de le convaincre c'est qu'il sache ce qui se passe ».
« Être une puissance mondiale de cyberdéfense », « garantir la liberté de décision de la France par la protection de l'information de souveraineté », « renforcer la cybersécurité des infrastructures nationales » et « assurer la sécurité dans le cyberespace ». Tels sont les quatre objectifs de la stratégie de la France en matière de défense et de sécurité des systèmes d'information, rendue publique par l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), mardi 15 février 2011. « Jusqu'à présent cette stratégie était confidentielle. Nous avons décidé de la rendre publique car cela doit devenir la stratégie du pays tout entier. Les entreprises et les particuliers doivent en avoir connaissance », expose Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, dont dépend l'Anssi.
L'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) se voit confier une nouvelle mission : assurer la fonction « d'autorité nationale de défense des systèmes d'information », selon les termes d'un décret paru au Journal officiel dimanche 13 février 2011. « L'Anssi pourra décider des mesures à faire appliquer par les administrations et, à terme, par les opérateurs de communications électroniques en cas d'attaques majeures », explique Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, dont dépend l'Anssi, mardi 15 février 2011.
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.