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« Par une écrasante majorité, les Italiens ont décrété par référendum hier la fin de l'énergie atomique dans la péninsule. Près de 95 % des votants ont rejeté le projet de la majorité de Silvio Berlusconi de relancer un programme de nucléaire civil », titre « Libération » de mardi 14 juin 2011, dans un article intitulé « L'Italie ne veut pas reprendre l'atome » (p. 18). Le retour au nucléaire constituait « 'la' promesse de Berlusconi avant son retour au pouvoir, il y a trois ans », indiquent « Les Échos » (p. 7). « Berlusconi a perdu son pari » estime « La Tribune » (p. 39). « Pour la première fois depuis 16 ans, la population italienne a participé à plus de 50 % (57 % selon des résultats provisoires), à un référendum d'initiative populaire, seuil requis pour rendre ce dernier valable », indique « la Croix » du même jour (p. 6).
La coalition gouvernementale (Union chrétienne-démocrate et Parti libéral démocratique) conduite par la chancelière Angela Merkel adopte et présente, lundi 6 juin 2011, le plan allemand de sortie du nucléaire et de développement des énergies renouvelables d'ici 2050. Baptisé « Energiekonzept », il prévoit une sortie progressive du nucléaire -qui représente 22 % de l'approvisionnement en électricité du pays- d'ici 2022, un objectif de 80 % d'énergies renouvelables en 2050 et un objectif de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020, par rapport à leur niveau de 1990.
L'Allemagne présentera lundi 6 juin 2011 un plan énergétique intitulé « Energy concept 2050 », qui prévoit une sortie progressive du nucléaire d'ici 2022 et un objectif de 80 % d'énergies renouvelables dans l'approvisionnement en électricité d'ici 2050. Ce plan sera notamment financé par la vente aux enchères des quotas d'émissions du marché européen du carbone ETS (emissions trading system) à partir de 2013, dont les revenus sont estimés à 3,5 milliards d'euros par an. C'est ce qu'explique à AEF Patrick Graichen, directeur de la division du climat au sein du ministère fédéral allemand de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté nucléaire. Il s'exprime en marge d'un atelier de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) consacré aux politiques énergétiques franco-allemandes, à Paris, mercredi 1er juin 2011.