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« Ce matin est paru le décret qui crée le Conseil national de la mer et des littoraux. Ce conseil, que je présiderai, prend la suite du conseil du littoral. » C'est ce qu'annonce le Premier ministre François Fillon, en déplacement à Guérande (Loire-Atlantique) vendredi 10 juin 2011, pour présider le Conseil interministériel de la mer. Le décret précise que ce nouveau conseil « comprend un comité spécialisé pour la recherche marine, maritime et littorale » dont la composition sera arrêtée par le réglement intérieur. Le nouveau Conseil national de la mer et des littoraux « assure le suivi du Grenelle de la mer » (AEF n°270764), « veille (…) à la cohérence des politiques maritimes locales avec la politique nationale » et « participe aux travaux de prospective, d'observation et d'évaluation dans les domaines intéressant la mer aux niveaux européen, national et interrégional ».
« Le choix que nous avons fait de mettre en oeuvre des dispositifs de jurys internationaux, (…) c'est-à-dire en nous interdisant toute intervention politique au sens même le plus noble du terme, (…) je pense que c'était vraiment le bon choix. Et j'ai même envie de dire que cette procédure est un peu une révolution culturelle dans notre pays. » C'est ce que déclare le Premier ministre François Fillon à l'occasion de sa visite à l'Ircad (Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif) à Strasbourg, lundi 30 mai 2011. Dirigé par Jacques Marescaux, le projet Ircad fait partie des six IHU (instituts hospitalo-universitaires) sélectionnés en mars 2011 au titre des investissements d'avenir, pour un montant total de 350 millions d'euros (AEF n°244560).
« Dans le cadre des investissements d'avenir, le grand Ouest tire formidablement bien son épingle du jeu », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion d'un déplacement à Nantes, vendredi 20 mai 2011, au cours duquel elle visite le Technocampus EMC2 (AEF n°287706), plate-forme de recherche et de transfert technologique qui préfigure l'IRT Jules-Verne, récemment labellisé (AEF n°241388). « On est aujourd'hui à 40 % du processus des investissements d'avenir. Il y a encore beaucoup de résultats à attendre », rappelle la ministre.
« Six premiers lauréats sont retenus à l'issue de l'appel à projets dédié aux IRT (instituts de recherche technologique) », annoncent Christine Lagarde, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique et René Ricol, commissaire général à l'investissement, lundi 9 mai 2011. Il s'agit, par ordre de notation des projets, de : « Nanoélectronique » à Grenoble, « M2P » à Metz, « Lyonbiotech » à Lyon, « AESE » (aéronautique, espace et systèmes embarqués) à Toulouse, « Railenium » à Valenciennes et « Jules Verne » à Nantes. Au-delà, les deux projets classés 7e, SystemX (Saclay) sur l'ingénierie des systèmes et B-Com (Rennes), 8e, sur les réseaux et infrastructures numériques, « ont été recommandés par le président du jury Christian Streiff pour faire l'objet d'un examen spécifique ». « Ces deux projets devront être restructurés en tenant compte de l'avis du jury […] et seront alors soumis à nouveau à l'approbation du jury » avant l'été en vue d'une éventuelle labellisation.
« Imposer la rédaction d'un rapport commun, scientifiques-marins, sur l'évaluation de la ressource » : telle est l'une des recommandations du rapport intitulé « Vouloir une politique de la pêche pour la France » que le député Louis Guédon (UMP, Vendée) remet au Premier ministre François Fillon, mardi 3 mai 2011. Abordant « la gestion pérenne des ressources halieutiques », le député plaide pour « la transparence et le partage des données et des objectifs entre scientifiques et pêcheurs ». « Comment faire parler la France d'une seule voix face à la concurrence des autres pays de l'Union si au départ la discorde règne dans le camp français entre scientifiques et marins ? » Aussi plaide-t-il pour « exiger la transparence des observations des scientifiques et des marins dans l'évaluation de la ressource ».
France énergies marines, la plate-forme technologique nationale des énergies marines renouvelables, est candidate au label IEED (institut d'excellence dans le domaine des énergies décarbonées) du programme d'investissements d'avenir. La création de cette plate-forme avait été annoncée par le président de la République Nicolas Sarkozy en juillet 2009 (AEF n°297111). En novembre 2009, François Fillon avait indiqué que cette plate-forme serait implantée au centre Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) de Brest. France énergies marines veut développer trois axes de compétences dans le domaine des énergies marines renouvelables : la recherche, des sites d'essais et un centre de ressources. « Le moyen de financer cette ambition est de postuler au label d'IEED », explique à AEF Yann-Hervé de Roeck, le chef du projet à l'Ifremer.