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« Parmi les 67 % de salariés formés ces cinq dernières années, les salariés les plus qualifiés restent surreprésentés. Paradoxalement, alors que les salariés les moins qualifiés et les moins formés devraient être le public privilégié des dispositifs de formation professionnelle, ils restent pour un tiers d'entre eux 'non formés' en entreprise. » C'est ce que révèle l'Afpa (Association nationale pour la formation des adultes) dans son enquête « formation professionnelle et mutation de l'entreprise », réalisée en ligne auprès de 4 395 salariés et 400 demandeurs d'emploi français en avril /mai 2011 par Ipsos/Logica Business Consulting.
Sur les 107 dossiers qui ont été traités par la médiatrice de l'Afpa en un an, « 98 ont trouvé une solution avant janvier 2011 », indique l'organisme de formation dans un communiqué diffusé lundi 30 mai 2011. La fonction de médiateur a été créée à l'Afpa en mai 2010 pour « analyser les causes des conflits opposant les stagiaires et l'Afpa, tant pour relancer le dialogue [que] pour formuler des recommandations afin de prévenir des litiges similaires à l'avenir ». L'association considère que ce service représente pour elle un « avantage concurrentiel sur les autres organismes de formation » en « instaurant ainsi un dialogue et un réel suivi de ses stagiaires ». Elle ajoute que « le Médiateur contribue au fonctionnement de l'entreprise en l'incitant à adapter ses procédures pour prévenir de nouveaux conflits ».
« L'alternance et l'obtention d'un titre professionnel sont sans conteste les deux facteurs clés de succès pour trouver un emploi », constate l'Afpa Rhône-Alpes, dans le cadre de l'enquête annuelle sur la situation de ses stagiaires après leur sortie de formation. « En Rhône-Alpes, les stagiaires sortis de 2009 ont subi la crise économique mais certains secteurs restent épargnés (services à la personne, froid, chaudronnerie/tuyautage) », ajoute l'Afpa. Ainsi, selon l'enquête, 78 %, des stagiaires en alternance ont obtenu un emploi dans les six mois suivant la fin de leur contrat de professionnalisation, soit un écart de près de 20 points par rapport aux stagiaires ayant suivi une formation « classique ». Ce chiffre atteint 85 % pour les stagiaires ayant validé leur titre professionnel. Plus globalement, « l'obtention d'un titre professionnel sécurise le parcours professionnel des stagiaires sortants et augmente leurs chances d'accès à l'emploi durable (+16 points) » par rapport à un stagiaire n'ayant pas validé de certification.
L'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) annonce, dans un communiqué diffusé mardi 19 avril 2011, une « amélioration sensible [de ses] résultats dans un contexte sensible ». L'association souligne ainsi que « la perte nette comptable sera moindre que prévue : -6 millions d'euros au lieu de –11 millions d'euros prévus au budget ». Un résultat lié à la fois à l'évolution de son activité et au maintien de sa « politique de rigueur sur ses charges » et à l'amélioration de sa « productivité et [de] sa trésorerie ».
La formation professionnelle est avant tout perçue comme ayant une visée individuelle par les internautes interrogés par l'Afpa et Benchmark group. En effet, 67,1 % d'entre eux considèrent que la formation professionnelle est avant tout un « moyen de développer des compétences professionnelles » et 52,2 % l'envisagent comme un moyen de se reconvertir. A contrario, seuls 14,8 % des internautes interrogés voient dans la formation un « moyen de développer les performances de l'entreprise ». Cette enquête laisse également apparaître que les internautes ont un fort sentiment de manque d'information sur les dispositifs de formation. Elle a été réalisée en décembre 2010 auprès de 5 560 utilisateurs du site afpa.fr (1).
« 84 % des DRH et 72 % des jeunes estiment qu'un jeune qui a effectué une formation professionnelle a plus de chance de trouver un emploi qu'un jeune qui n'en a pas suivi. » C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par l'institut BVA pour l'Afpa en septembre 2010 sur le thème « accès à l'emploi : ce que veulent les jeunes, ce que recherchent les recruteurs » et qui croise également les regards des jeunes et des recruteurs sur la formation professionnelle. Cette enquête a été menée auprès de 1 018 DRH ou chefs d'entreprise et de 2 003 jeunes de 18 à 30 ans dans l'optique de « croiser leurs regards et leurs perceptions de l'employabilité et de la formation professionnelle » à l'occasion de la deuxième campagne d'information de l'Afpa sur ce sujet. L'association juge que les enseignements de cette enquête sont « limpides » : « En tant que formule d'acquisition de compétences, la formation professionnelle est plébiscitée par les DRH comme par les jeunes qui y voient le meilleur chemin vers l'emploi. »