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« En 2003, au moment du vote de la loi d'orientation et de programmation sur la rénovation urbaine, nous avons parlé de chantier du siècle […] je suis formel, ce terme n'est pas usurpé ». C'est en ces termes que le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a salué, mardi 14 juin 2011, la mise en place du PNRU (1), sept ans après sa création, en ouverture des Jéru (Journées d'échanges des acteurs de la rénovation urbaine) 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°238564). Le ministre se félicite en effet des progrès enregistrés dans les quartiers Anru, notamment en matière de lutte contre la « ségrégation » et la « ghettoïsation ». « Là où la rénovation avance, l'insécurité recule », ajoute Christian Lambert, préfet de Seine-Saint-Denis, invité à intervenir dans le cadre d'une table ronde bilan sur l'acte 1 du PNRU (2).
« Une politique publique consensuelle, source de cohésion sociale, ayant une action de long terme, au-delà du simple bâti et qui redonne confiance dans l'action publique ». Telle est, sept ans après son lancement, et alors que la réflexion est lancée sur un PNRU 2 (AEF Habitat et Urbanisme n°239549), la manière dont les habitants perçoivent le programme national de rénovation urbaine, résume Bernard Sananès, président de CSA. Selon une enquête conduite par l'institut de sondages pour le compte de l'Anru rendue publique mardi 14 juin 2011 en ouverture des Jéru (Journées d'échanges des acteurs de la rénovation urbaine) 2011, les habitants des quartiers rénovés des 100 premières communes signataires se montrent très majoritairement satisfaits de vivre dans leur commune (83 %).
« La politique de la ville a besoin de créativité, de vision à long terme, comme l'exemple du Grand Paris », assure l'UMP à l'occasion de sa convention sur la justice sociale, mercredi 8 juin 2011. Dans ce cadre, le parti de la majorité présidentielle appelle à lancer un deuxième PNRU (Programme national de rénovation urbaine) qui devra promouvoir une « approche globale, prenant en compte tous les aspects de la politique de la ville : éducation, sécurité, urbanisme », et à une « refonte de la géographie prioritaire pour en finir avec l'enchevêtrement des zones ». Il est ainsi proposé de supprimer les différents zonages qui se superposent (zones urbaines sensibles, zones franches urbaines, etc.) au profit d'un « contrat unique et global » d'une durée de six ans qui permettrait de responsabiliser les acteurs et notamment les maires en les adaptant à la durée de leur mandat municipal.
« Je suis personnellement convaincu de l'intérêt d'un PNRU 2 qui doit aller plus loin dans les ambitions comme dans les résultats. Il devrait être plus ambitieux pour permettre le développement des activités économiques en cœur de quartiers, pour envisager la construction de logements haut de gamme et renforcer la mixité sociale », déclare le ministre de la Ville, Maurice Leroy, auditionné mercredi 1er juin 2011 par le CESE (Conseil économique, social et environnemental) sur le thème « bilan et perspectives du programme national de renouvellement urbain ». Le CIV (Conseil interministériel des villes) du 18 février dernier a marqué le lancement officiel d'un acte II de la rénovation urbaine pour lequel Maurice Leroy doit conduire la réflexion. Le ministre devra formuler à l'automne 2011 des propositions à ce sujet, notamment en termes de besoins, de modes d'intervention et de financements (AEF Habitat et Urbanisme n°247714). Une mission d'études (1) chargée de la remise d'un rapport d'analyse et de proposition a ainsi été installée jeudi 26 mai (AEF Habitat et Urbanisme n°239549).
Les travaux préparatoires à un second programme national de rénovation urbaine sont lancés, fait savoir le ministère de la Ville, mardi 31 mai 2011. Une mission d'études (1) chargée de la remise d'un rapport d'analyse et de proposition a ainsi été installée jeudi 26 mai par Maurice Leroy, avec les ministres en charge respectivement de l'Écologie, de l'Intérieur, du Budget et le secrétaire d'État au Logement. Cette première étape sera achevée d'ici septembre 2011. « J'organiserai ensuite un séminaire national, début octobre, qui associera les élus locaux et les parlementaires concernés avant de finaliser mes propositions. Le futur de la rénovation urbaine s'écrira collectivement, dans un esprit de partenariat », souligne Maurice Leroy qui rappelle avoir été mandaté par le Premier ministre, lors du CIV (comité interministériel des villes) du 18 février (AEF Habitat et Urbanisme n°247714). La création de ce groupe de travail avait ensuite été annoncée le 14 avril (AEF Habitat et Urbanisme n°243142).
« La colonne vertébrale de ce CIV [Comité interministériel des villes] est l'emploi et il y a, à côté, un certain nombre d'actions pour structurer nos quartiers », déclare Maurice Leroy, ministre de la Ville, à l'issue de la réunion du Comité, vendredi 18 février 2011, à Matignon. Ce CIV, qui ne s'était pas réuni depuis janvier 2009, a permis de confirmer un certain nombre de mesures comme le lancement de 33 Cucs (contrats urbains de cohésion sociale) expérimentaux (AEF Habitat et Urbanisme n°253706) qui doivent permettre d'« examiner vers quelle géographie prioritaire de la ville on va aller ». Le calendrier de lancement de ces expérimentations reste selon le ministre « à déterminer », des travaux devant être encore menés avec l'Anru et l'Acsé pour en décider.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :