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Seulement un décideur français sur cinq (20 %) se déclare mobile en 2011, soit une perte de 1,3 point par rapport à l'année précédente. Une tendance à la baisse constatée depuis 2007 par le cabinet Kurt Salmon, qui publie, au mois de juin, les premiers résultats du cinquième baromètre sur la mobilité globale réalisé auprès de 5 475 répondants. Depuis cinq ans, cette étude propose un état des lieux de la situation professionnelle des décideurs ainsi que leurs perceptions et leurs attentes notamment en matière de mobilité. Selon les auteurs de l'enquête, le recul de la mobilité externe est due principalement à la période de crise ou de sortie de crise, « qui a obligé les entreprises à être plus attentives à la masse salariale, principal poste de coût ». Autre facteur d'explication : « La mobilité interne est plus que jamais préférée à la mobilité externe, atteignant d'ailleurs son niveau le plus élevé depuis 2007 (57,5 %) ».
« Compétences transversales et compétences transférables sont deux notions souvent confondues dans le débat public. Les premières sont génériques (directement liées à des savoirs de base ou des compétences comportementales, cognitives ou organisationnelles). Les secondes sont attachées à des situations professionnelles mais peuvent être mises en œuvre dans d'autres secteurs d'activité ou métiers », indique le CAS (Centre d'analyse stratégique), dans une note d'analyse intitulée « 'Compétences transversales' et 'compétences transférables' : des compétences qui facilitent les mobilités professionnelles ». Selon cette note, publiée jeudi 21 avril 2011, « mieux appréhendées, identifiées et signalées, toutes ces compétences pourraient contribuer à faciliter les mobilités professionnelles et sécuriser les parcours professionnels ». Le CAS propose notamment de diffuser les outils sur les compétences transversales/transférables, de promouvoir l'usage d'un modèle-type de CV avec une rubrique « compétences transversales », ou d'étendre la méthode de recrutement par simulation.
Quatre employeurs de dimension mondiale implantés dans les Bouches-du-Rhône : l'armateur CMA CGM (Marseille), le fabricant d'hélicoptères Eurocopter (Marignagne), le groupe chimique LyondellBasell (Berre l'Étang) et le groupe de microélectronique STMicroelectronics (Rousset), se sont associés dans une plate-forme régionale collaborative de ressources humaines, « Espace Mapp » (Mobilité et accompagnement au projet professionnel). Elle accompagne leurs salariés volontaires dans leur projet de mobilité interne ou externe, au sein ou hors des quatre entreprises, et permet à leurs équipes RH de partager leurs pratiques et leurs outils. « L'Espace Mapp a pour fonction de fluidifier la mobilité et sécuriser les parcours professionnels sur le territoire régional, dans le cadre de nos politiques de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Il s'agit d'organiser la mobilité plutôt que de la subir, de conserver les talents sur la région Paca et d'améliorer le niveau de services RH rendus à nos collaborateurs », explique à l'AEF Philippe Marc, DRH de STMicroelectronics et président de l'association Espace Mapp, créée en juin 2010.
79 % des salariés et 83 % des DRH estiment qu'il est soit difficile, soit très difficile aujourd'hui de changer d'emploi. De même, 84 % des DRH et 75 % des salariés considèrent qu'il est difficile de changer de secteur d'activité et ces taux culminent à 90 % et 80 % pour un changement de métier. Tels sont les principaux enseignements d'un sondage Ifop (1) réalisé pour le compte du groupe Adecco France, présenté lundi 6 juillet 2010. En matière de mobilité, c'est « un CDI sinon rien ! », résume François Davy, PDG d'Adecco, estimant que cette approche constitue « un des premiers freins à la mobilité professionnelle ».
« Parmi les actifs occupés du secteur privé, plus de la moitié ont connu au moins un changement de poste en cinq ans, suivi d'un changement d'entreprise dans les trois quarts des cas. La mobilité externe est toutefois décroissante avec l'âge, les plus jeunes alternant plus fréquemment emploi et chômage. » Telles sont les principales conclusions d'un article intitulé : « Mobilités professionnelles et cycle de vie », et publié dans le n°423 de la revue de l'Insee « Économie et Statistique », rendue publique mercredi 16 décembre 2009.
La question de la mobilité ne se pose plus dans les mêmes termes qu'il y a dix ans. « Elle n'est plus seulement verticale ('ascenseur social'), mais de plus en plus horizontale, fonctionnelle, géographique, de reconversion… Elle n'est plus gérée au coup par coup mais voulue et organisée par les entreprises, qui mettent en place de véritables politiques de mobilité. Hier 'gymnastique des cadres', la mobilité concerne aujourd'hui l'ensemble des collaborateurs. » Tel est le constat que dresse Sandra Enlart, directrice générale d'Entreprise & Personnel, au cours d'une matinée d'actualité RH AEF-Entreprise & Personnel-Sciences Po Formation continue, organisée jeudi 3 décembre 2009 à Paris.
Le taux de mobilité [des cadres] recule de 12,5 % depuis 2008, selon l'édition 2009 du baromètre MobiCadres. Ce baromètre a été créé en 2007 par Nomination, un service de veille économique et d'informations sur les décideurs en entreprise, et Oasys Consultants. Il a pour but d'améliorer la connaissance sur les tendances de la mobilité des décideurs. Nomination a recueilli l'opinion de 4 466 décideurs, interrogés par un questionnaire en ligne. Il en ressort notamment que le contexte économique et social a influé sur les comportements de mobilité des décideurs : du 1er janvier au 31 décembre 2008, 1 080 décideurs ont changé de poste parmi les 4 466 répondants, soit un taux de mobilité global de 24,2 %. Sur cette période, la mobilité des décideurs perd 3,6 points par rapport à l'édition précédente, soit une baisse de 12,5 %.