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« Je pense que l'on peut baisser encore les forces mobiles », affirme le directeur général de la police nationale, lors de son audition par la mission commune d'information RGPP (révision générale des politiques publiques) du Sénat, mercredi 15 juin 2011. Il rappelle que les effectifs des 60 compagnies de sécurisation mobile ont été réduits de 1 000 ETP, passant de 130 personnels par compagnie à 85 (AEF Sécurité globale n°249418). « Soit on diminue encore, soit on supprime des compagnies. Je ne suis pas sûr qu'à moins d'un an d'une élection majeure, quiconque ait envie de s'attaquer au problème, mais c'est sans doute une question que le gouvernement d'après 2012 sera amené à gérer », indique Frédéric Péchenard. Dans le cadre de la RGPP, la police « a rendu environ 4 000 ETP [2009-2011]. Nous avons encore 3 000 à rendre si on va jusqu'au bout de la RGPP2 [2012-2013] », souligne-t-il, précisant que « la lutte contre la délinquance est d'abord et avant tout le résultat de l'investigation » et qu'il est impossible de « négocier » des baisses d'effectifs sur deux métiers : « tous ceux qui font de l'investigation et ceux qui font de la présence policière dans la rue ».
Brice Hortefeux annonce qu'aucune CRS (compagnie républicaine de sécurité) ne sera supprimée mais que 280 postes de CRS seront redéployés « vers des missions de sécurité publique sur le terrain », lundi 31 janvier 2011. « C'est donc l'équivalent de deux compagnies qui seront prélevées sur les effectifs globaux de 12 000 CRS et qui seront réaffectées en mission de sécurité publique. C'est une solution qui satisfait le dialogue social et qui ne transige pas sur nos objectifs. » Le ministre de l'Intérieur indique que cette décision est prise « en plein accord avec l'ensemble des organisations syndicales » de gardiens et de gradés (Unité SGP Police, Alliance Police nationale et Unsa Police), dont il a reçu les secrétaires généraux dans la soirée. Lundi après-midi, Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, avait successivement rencontré tous les syndicats pour évoquer le sort des compagnies républicaines de sécurité, en particulier les n°45 (Lyon) et n°54 (Marseille) (AEF Sécurité globale n°249419).