En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« J'ai obtenu que le ministre de l'Intérieur mandate l'inspection générale de l'administration pour mettre à plat le secteur de la formation en sécurité privée et le faire évoluer. L'audit démarrera très prochainement et devrait livrer ses premières recommandations d'ici à la fin de l'année 2011. Il se fera, sous réserve qu'elles l'acceptent, en collaboration avec les inspections générales des affaires sociales et de l'éducation nationale », déclare Jean-Louis Blanchou, mardi 14 juin 2011, lors d'une journée d'études sur la protection rapprochée organisée par l'université Paris-Descartes, en partenariat avec l'Inhesj et avec le soutien d'Acose (Association des chauffeurs et officiers de sécurité européens) (AEF Sécurité globale n°238568, et n°238340).
Un arrêté du 20 mai 2011 publié au Journal officiel du samedi 28 mai 2011 (AEF Sécurité globale n°239743) fixe la liste des compétences qui doivent être évaluées pour la délivrance du certificat de qualification professionnelle de dirigeant d'entreprise de sécurité privée, ainsi que le nombre d'heures de formation exigées. Cet arrêté est pris en application du décret du 6 septembre 2005, qui demande aux dirigeants d'entreprises de sécurité de justifier de leur aptitude professionnelle. Il modifie un arrêté du 3 août 2007, qui était moins précis quant aux contenus de formation exigés.
« Dans le secteur de la formation en sécurité privée, il y aurait un grand ménage à faire », explique Jean-Louis Blanchou, délégué interministériel à la sécurité privée. Il décrit une offre de formation faite « de bric et de broc », à l'occasion du colloque « Sécurité privée : enjeu public ? », organisé à l'École militaire à Paris par l'Inhesj et le CDPS, mardi 5 avril 2011. Le dispositif actuel est « loin de couvrir le champs des besoins » et « n'est pas contrôlé ». « Le secteur doit être remis à plat et sans doute reconstruit sur des bases plus saines et cohérentes et ce, en coopération avec les professionnels », estime le délégué interministériel. « La fraude, les truanderies ne sont pas grand chose dans les entreprises de sécurité à côté de ce qu'on peut trouver dans les organismes de formation », affirme Pierre Brajeux, président du CDPS et de l'entreprise de surveillance humaine Torann France (AEF Sécurité globale n°260906).