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Opter pour les nouvelles technologies et les solutions collaboratives afin de conserver la proximité qui existe entre les salariés au sein d'une entreprise dont les effectifs sont en constante croissance. Réinventer le dialogue, en donnant l'occasion aux salariés de se projeter et d'être acteurs de leur propre carrière. Ce sont quelques-uns des souhaits de Sébastien Biessy, directeur du développement RH chez Clarins, société de produits cosmétiques qui compte aujourd'hui 6 500 collaborateurs répartis dans 20 filiales dans le monde. Alors que l'entreprise fonctionnait jusqu'à présent dans un système où le manager était à l'initiative des décisions en matière de mobilité ou encore d'évolution de carrière, son ambition est aujourd'hui d'accompagner le changement, notamment grâce aux réseaux sociaux.
La décision de mettre en place d'un réseau social interne d'entreprise doit émaner d'une volonté globale et collective, être anticipée, régulée et faire partie d'une démarche stratégique de l'entreprise. C'est ce que s'accordent à dire les intervenants d'une conférence dédiée aux réseaux sociaux internes organisée par « Les Échos » en collaboration avec IBM, mardi 7 juin 2011 à Paris. Si pour certaines entreprises, les RSI (réseaux sociaux internes) se sont imposés comme une évidence et un outil de collaboration productif permettant d'aborder tous les sujets liés à l'entreprise, « le modèle n'est pas forcément applicable à l'ensemble des entreprises et des secteurs d'activité », explique Patrice Flichy, sociologue et professeur à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée. Selon lui, le phénomène n'est pas encore conséquent au sein des entreprises. « Pour celles qui ont opté pour l'outil, l'essentiel est d'adopter une organisation du travail efficace et adaptée », explique-t-il.
« Les entreprises qui tentent de limiter voire d'interdire l'usage des médias sociaux, subissent un fort taux de démission des jeunes collaborateurs », constate Fabrice Enderlin, vice-président exécutif en charge des ressources humaines et de la communication de l'entreprise biopharmaceutique belge UCB, mardi 5 avril 2011, à l'occasion de la 21e édition du congrès HR. « Cela s'explique par le fait que nous faisons partie de la première génération qui s'affranchit des supports d'information au profit des moyens de connexion. Dans le même temps, nous assistons à une disparition de la frontière entre la vie privée et la vie professionnelle, le découpage entre les deux n'étant plus pertinent pour des activités qui relèvent de plus en plus souvent du domaine de la pensée. »
Comment et où les candidats se renseignent-ils sur les réalités vécues au sein des entreprises qu'ils souhaitent rejoindre ? Quel rôle les entreprises doivent-elles donner aux réseaux sociaux afin de répondre à ce besoin ? Comment faut-il les gérer ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ont tenté de répondre des DRH et des responsables marque employeur lors d'un débat organisé mercredi 30 mars 2011 à Paris, à l'occasion de la présentation de l'étude « Prescription et réseaux : quelle influence sur votre marque employeur ? », réalisée par le cabinet de conseil en marketing et communication Quatre vents (1). L'enquête révèle que les informations diffusées sur les entreprises ne sont plus uniquement « descendantes », c'est-à-dire issues de la direction, mais qu'elles circulent et s'échangent, notamment sur les réseaux sociaux. Un enjeu majeur pour les employeurs qui cherchent à améliorer leur image, puisqu'en 2011, un tiers des candidats utilisent les réseaux sociaux dans une démarche de recherche d'emploi, contre 18 % en 2010 et 1,8 % en 2008.
Près de sept entreprises françaises sur dix prévoient de se doter d'un annuaire collaboratif, d'un réseau social d'entreprise ou d'un annuaire intégré d'ici à 2015, contre 21 % qui y ont recours aujourd'hui. C'est l'une des conclusions de l'étude intitulée « Les annuaires internes deviennent intelligents », réalisée par l'institut Boostzone et présentée jeudi 13 janvier 2011 à Paris (1). Autre constat fait par l'institut, les fonctions avancées dont veulent se doter les entreprises seront tournées vers le travail en équipe et non plus vers l'individu comme aujourd'hui. En effet, parmi les finalités recherchées dans le futur, l'étude répertorie la recherche d'expertises pour collaborer (80 %), une meilleure connaissance du personnel (environ 70 %), la recherche de personnes ayant des intérêts professionnels communs (60 %) ou encore le partage d'informations sur soi-même afin d'entretenir sa réputation (environ 50 %).