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« Un cadre méthodologique s'appuyant sur de bonnes pratiques repérées dans le monde du travail et une série d'outils associés. » C'est ce que propose Élodie Montreuil, diplômée en économie, sociologie et psychopathologie du travail et consultante chez Secafi (groupe Alpha), dans son ouvrage « Prévenir les risques psychosociaux. Des outils pour agir sur la pénibilité et préserver la santé au travail », publié aux éditions Dunod, et présenté à la presse jeudi 16 juin 2011. L'ouvrage vise à répondre aux questions suivantes : « Quelles méthodes utiliser pour évaluer les risques psychosociaux ? Comment élaborer un plan d'actions et actualiser le document unique ? Quels outils de veille mettre en place ? Comment accompagner les salariés en difficulté ? » Il s'adresse aussi bien aux dirigeants, DRH, managers, qu'aux préventeurs, CHSCT, partenaires sociaux, médecins du travail, assistants sociaux, ou qu'aux enseignants et aux étudiants.
« Il est urgent d'établir une définition partagée des risques psychosociaux dans les entreprises pour plus d'efficacité dans la prévention de ces risques », indique le cabinet de conseil opérationnel Alma Consulting Group, dans un communiqué publié jeudi 26 mai 2011. En effet, il est nécessaire, selon les consultants, d' « objectiver le phénomène en sensibilisant la direction et les salariés […], afin de se garder de toute perception partisane ». « Les perceptions du risque sont difficiles à appréhender, car elles sont très diverses et subjectives, avec des codes de pensée. Elles sont fonction de la façon dont on s'intéresse à la problématique. Les dirigeants et les DRH ont tendance à dire que les risques psychosociaux résultent de facteurs individuels et personnels, à la différence des salariés ou des organisations syndicales, qui pensent que cela vient de l'organisation de travail », explique à l'AEF Olivier Gignoux, directeur du pôle social du cabinet.
« La priorité est de développer la prévention des risques psychosociaux, en impliquant davantage les pouvoirs publics, en responsabilisant les chefs d'entreprises et en encourageant le dialogue social sur ce sujet, et d'améliorer la prise en charge des victimes de risques psychosociaux. » C'est ce qu'indique Guy Lefrand, député UMP de l'Eure et rapporteur de la mission d'information sur les risques psychosociaux au travail de l'Assemblée nationale, dans son rapport, rendu public mercredi 25 mai 2011. Le rapport, issu des travaux de la mission mise en place par la commission des Affaires sociales le 28 octobre 2009 (AEF n°288251), liste une série de préconisations à mettre en œuvre pour lutter contre les risques psychosociaux. Il a été adopté par la mission, mais les députés socialistes, dont la présidente Marisol Touraine (PS, Indre-et-Loire) ont choisi de s'abstenir et d'ajouter leur contribution à la fin du rapport.
« Vouloir réduire les questions de santé au travail au périmètres des expertises du CHSCT, aussi honorable que soit cette profession, est un peu réducteur. » C'est ce qu'écrit, le 5 mai 2011, François Cochet, directeur des activités santé au travail de Secafi (groupe Alpha), dans une « lettre ouverte à Daniel Sanchis, cabinet Degest », en réponse au communiqué des 17 cabinets ou intervenants sur les questions de santé au travail, rendant publique leur « position commune dans le débat qui s'est instauré sur la qualité des intervenants sur les 'risques psychosociaux' ». Ces 17 cabinets ne se reconnaissent pas dans la FIRPS (Fédération des intervenants en risques psychosociaux), qu'a rejoint Secafi en février 2011. Ils font tous partie des 77 cabinets disposant d'un agrément d'expert CHSCT.
Dix-sept structures de consultants (1), intervenant sur les questions de santé au travail, rendent publique leur « position commune dans le débat qui s'est instauré sur la qualité des intervenants sur les 'risques psychosociaux' ». « Nous entendons ainsi afficher notre position et contribuer au débat avec l'ensemble des acteurs de la santé au travail », écrivent-elles dans un communiqué publié mardi 26 avril 2011. Les signataires du communiqué indiquent également ne pas se reconnaître dans la FIRPS (Fédération des intervenants en risques psychosociaux), créée par quelques cabinets fin 2010 (AEF n°253313).
« Le rapport consacré à l'analyse de 234 [accords sur la prévention du stress signés dans les grandes entreprises] a permis de constater la forte mobilisation des partenaires sociaux. Ce premier bilan est encourageant car il concerne près d'une entreprise de 1 000 salariés sur deux. Il est une première étape », se félicite Xavier Bertrand dans un communiqué publié à l'issue de la réunion du Coct (Conseil d'orientation des conditions de travail), mardi 19 avril 2011. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé demande désormais au directeur général du travail « d'écrire à toutes les entreprises de plus de 1 000 salariés qui n'ont pas à ce jour engagé de plan d'action ou de négociation pour leur demander de le faire », et « de mobiliser les commissions mixtes paritaires afin de dynamiser la négociation de branche pour mieux accompagner les PME », alors que 600 accords ou plans d'action ont d'ores et déjà été engagés par les grandes entreprises dans le cadre du Plan d'urgence sur la prévention du stress.